L’Association internationale du transport aérien (IATA) a averti le gouvernement français. Selon elle une augmentation des taxes sur le transport aérien serait désastreuse pour l’économie française.
Il est largement attendu que le gouvernement français augmente considérablement les taxes pour le transport aérien en chargeant les passagers aériens dans le cadre d’un ensemble général de nouvelles taxes visant à combler le déficit budgétaire de la France. Mais les faits montrent que les pays où les taxes sur l’aviation sont les plus élevées sont ceux qui se sont remis le plus lentement de la crise sanitaire. L’augmentation des taxes sur l’aviation française va encore nuire à la reprise et à la capacité de l’aviation à générer des avantages économiques et des recettes fiscales plus larges.
Si ces propositions fiscales sont mises en œuvre, ce sera un désastre pour la France. On ne peut pas créer de la prospérité en s’auto-imposant. L’aviation est un moteur d’emploi et de prospérité, ainsi qu’un accélérateur avéré de croissance dans d’autres secteurs de l’économie.
Des taxes contre productives
Il est essentiel que le gouvernement français procède à une évaluation de l’impact de ces taxes. Cette proposition sent la panique et le manque de réflexion concertée. Le gouvernement est-il conscient que la France accueille moins de passagers et dessert moins de destinations qu’avant la pandémie ? Le ministre du Tourisme ne craint-il pas que l’objectif d’atteindre 100 millions de touristes soit remis en cause par ces taxes ? Comment le ministre de l’Environnement pense-t-il que le fait de soustraire 1 milliard d’euros à l’aviation française contribuera à la transition extrêmement coûteuse vers des carburants d’aviation durables ? Que dit le Premier ministre sur le fait que ces taxes frappent plus durement les entreprises françaises et nuisent à l’emploi français ?
Willie Walsh, directeur général de l’IATA, a déclaré :
Les Suédois ont réagi à leur croissance atone en supprimant leur taxe sur l’aviation. La France devrait s’inspirer de leur exemple. La seule solution au déficit de la France est de développer son économie et d’élargir l’assiette fiscale, et non de taxer les secteurs productifs de l’économie jusqu’à les paralyser.
Depuis 2017 la dette française est passé de 2 034 milliards d’euros au premier trimestre 2017 a prêt de 3 159 milliards d’euros au premier trimestre de 2024. Cela représente une dette de plus de 48500 euros par habitant (en se basant sur 65 000 000 français). Le gouvernement actuel doit donc stopper ce « dérapage » pour remettre le pays dans les rails des traités européens. S’il est certain que des taxes, impôts et autres contributions sont nécessaires, il serait judicieux de faire cela sur des secteurs et des pans de la population ou cela n’aurait d’impact négatif pouvant ralentir la croissance du pays. Le gouvernement français souhaite un taxe sur le transport aérien mais, si l’on en croit IATA, une fois de plushttps://www.pnc-contact.com/2013/12/05/air-france-le-snpl-contre-les-taxes-25527 la solution est peut-être pire que le problème…