Un PNC de British Airways a accidentellement activé un toboggan d’urgence sur un Airbus A350. L’appareil de dernière génération se préparait à partir vers Austin TX depuis l’aéroport d’Heathrow hier matin.
On estime que le coût de remplacement du toboggan avoisinerait les 60 000 euros. Sans oublier une facture d’indemnisation pour 331 passagers qui ont été retardés d’environ six heures.
Malheureusement, c’est la deuxième fois en moins de six mois qu’un toboggan d’urgence est accidentellement ouvert par un PNC de British Airways.
Les déploiements par inadvertance d’un toboggan ne sont pas très rares mais ils se produisent généralement après l’atterrissage d’un avion lorsque l’équipage oublie de désarmer la porte.
Il est cependant extrêmement rare que des agents de bord ouvrent accidentellement une porte pendant le « pushback ». Cet événement répété soulèvera de sérieuses questions sur les procédures de sécurité et la formation des PNC British Airways.
En préparation du départ, les hôtesses de l’air et stewards « arment » les portes. Cela signifie que si une porte est ouverte, le toboggan se gonflera automatiquement. La question est de savoir pourquoi la porte a été ouverte une fois qu’elle a été armée.
Le vol BA191 de British Airways à destination d’Austin venait de reculer de son parking dimanche matin lorsque le toboggan a été accidentellement déployé.
L’avion a dû être remorqué jusqu’à une porte et les passagers ont débarqué. Les mécanos piste retiraient le toboggan percuté et en ont installé en remplacement. C’est le même appareil qui a été utilisé pour emmener les passagers à Austin. Il a décollé avec environ six heures de retard.
Déclenchement d’un toboggan en janvier 2023
En janvier, une toute nouvelle hôtesse de l’air British Airways qui venait de finir sa formation a déclencher une porte sur un Boeing 777 à destination de Lagos, au Nigeria. L’incident s’est produit lors d’un « pushback » sur une porte qui ne doit être ouverte qu’en cas d’urgence.
Un porte-parole de British Airways a déclaré que la compagnie aérienne s’était « excusée » auprès des passagers pour le retard de leur voyage.