Un pilote a réprimandé les passagers pour s’être envoyé des photos nues via la technologie AirDrop d’Apple. C’était à bord d’un vol Southwest Airlines vers Cabo. Le pilote a menacé de faire demi-tour à moins que les échanges AirDrop ne s’arrête.
Dans un message viral sur TikTok, on entend le pilote avertir les passagers via le public address de l’avion. Il était prêt à retourner à la porte et à faire débarquer tous les passagers. Cela si les PAX n’arrêtaient d’envoyer des photos de nus.
Le commandant de bord du vol Southwest a indiqué aux passagers :
Alors, voici l’affaire. Si ça continue quand on est au sol, je vais devoir reculer jusqu’à la porte, tout le monde va devoir descendre, il va falloir faire intervenir la sécurité, et les vacances vont être gâchées.
Alors vous autres, quelle que soit cette chose AirDrop, arrêtez d’envoyer des photos nues et allons à Cabo.
Commandant de bord du vol Southwest
Taylor a noté dans sa vidéo TikTok de l’incident que Southwest « prend très au sérieux ces problèmes AirDrop ». Le pilote n’a pas fait demi-tour et les échanges AirDrop ont cessé.
Cyberflash via AirDrop, pas une nouveauté
Malheureusement, ce n’est pas la première fois que quelque chose comme ça se produit dans un avion de Southwest Airlines. En juin, un homme a été arrêté pour avoir envoyé une photo de ses parties génitales à d’autres passagers à bord d’un vol. Ceci est connu sous le nom de cyberflashing.
En fait, il n’y a pas que Southwest qui doit faire face à un nombre croissant d’incidents de cyberflash.
En 2018, British Airways a été critiquée pour la façon dont elle a traité une plainte d’Ysolda Teague. Elle a reçu cinq « photos de bite » indésirables via AirDrop. Cela alors qu’elle était sur un vol avec sa fille de six ans.
Ysolda dit qu’elle a indiqué aux PNC ce qui s’était passé, mais l’équipage était « complètement déconcerté » et a admis ne pas savoir comment gérer la situation.
Plus tôt cette année, le gouvernement britannique a décidé de faire du cyberflash un crime avec la menace d’une peine de prison pour les auteurs reconnus coupables d’avoir envoyé des photos non sollicitées des organes génitaux d’une personne. Que ce soit pour leur propre gratification sexuelle, soit pour causer de la détresse ou de l’humiliation à la victime.
Le professeur Jessica Ringrose a mené des recherches en 2020 qui ont révélé que 76% des filles âgées de 12 à 18 ans avaient reçu des images nues non sollicitées d’hommes.