Ryanair a connu une reprise spectaculaire des réservations au cours des deux dernières semaines selon Michael O’Leary. Cela intervient suite à l’assouplissement des restrictions de voyage à travers l’Europe qui encourage les gens à voyager de nouveau.
Les avions de la compagnie low-cost irlandaise volent à environ 75%. Ils pourraient atteindre 90% de leur capacité d’ici le pic de la haute saison estivale.
Ryanair s’attend à ce que les tarifs restent « très bas » jusqu’en mai avant d’augmenter pour l’été. A cette date il est possible qu’une combinaison de forte demande et de capacité limitée puisse les voir grimper au-dessus des niveaux pré-coronavirus.
Cela marque un changement de ton de la part de la plus grande compagnie aérienne d’Europe. À la fin du mois dernier O’Leary s’est montré prudent quant au rythme du rebond du tourisme.
À l’époque, Ryanair avait déclaré qu’elle réduirait ses prix pour stimuler la demande ce trimestre, tandis que davantage de pays envisageaient de supprimer les restrictions de voyage. Depuis lors, des pays comme la France et l’Espagne ont décidé d’assouplir les règles pour les personnes vaccinées et le nombre d’infections a diminué dans toute la zone.
Les compagnies aériennes européennes comptent sur une saison estivale exceptionnelle. Selon elle, elle sera tirée par une demande refoulée après une restriction de deux ans sur les voyages.
Les rivaux EasyJet et Wizz Air ajoutent de nouvelles routes et augmentent la capacité pour répondre à la demande. O’Leary était à Milan pour inaugurer des vols du nord de l’Italie vers Newcastle, en Angleterre, Francfort, en Allemagne, et l’île portugaise ensoleillée de Madère.
Ryanair, reprise spectaculaire et expansion agressive
Ryanair avait précédemment annoncé des plans pour une expansion agressive avec 720 nouvelles routes et 15 nouvelles bases. Mercredi, la compagnie aérienne a annoncé qu’elle baserait 25 avions supplémentaires en Italie cet été. Elle va également ajouter 20 autres liaisons depuis le pays.
O’Leary a déclaré qu’il ne voit pas les pénuries de main-d’œuvre exercer une pression inflationniste sur les compagnies aériennes. Cependant, l’offre est toutefois plus tendue au Royaume-Uni, le recrutement de personnel de cabine étant rendu plus difficile par une pénurie de travailleurs étrangers suite à la sortie du pays de l’Union européenne.