Air France a tenté de faire accepter par les syndicats PNC la mise en place d’un accord anticipé sur la compétitivité. La compagnie aérienne souhaitait modifier en particulier les conditions long-courrier qui est particulièrement affecté actuellement.
Air France souhaitait faire des économies en renégociant 1 an plus tôt que prévu cet accord. Un des points consistait a diminuer le nombre de d’hôtesse de l’air et steward sur les vols. Deux des quatre syndicats représentatifs ont rejeté les texte et décidé de revenir dessus au plus tard en juin 2022. Si rien n’est mis en place Air France pourra modifier les textes unilatéralement entre 2022 et 2025 pour modifier le ration PNC / PAX.
La mesure souhaitée par la direction entrainerait la suppression de d’un poste PNC sur la grande majorité des vols long-courriers. 80% des adhérents de l’UNAC ont rejeté le texte quand 72% de ceux du SNGAF ont fait de même. Les adhérents de UNSA PNC et SNPNC-FO ont accepté à 75% mais la représentation de cette intersyndicale n’est pas suffisante pour faire accepter le texte.
Anne Rigail, patronne Air France souhaitait l’adoption par les syndicats de ce texte qui aurait permis, selon elle, une bonne visibilité pour les années et mois a venir. Air France va devoir faire face a de nombreux départs naturels dans les prochains mois et cette mesure aurait permis de limiter les recrutements.