L’industrie canadienne de l’aviation a été mise en déroute alors que de nouvelles règles de quarantaine pèsent sur les demandes de voyages. Les compagnies aériennes canadiennes ont été forcées de réduire leurs vols. Elles doivent licencier des centaines d’employés supplémentaires… à l’exception d’une compagnie aérienne. Une lowcost compte profiter de la reprise !
La compagnie aérienne à très bas prix Flair Airlines va à l’encontre de la tendance. Elle embauche de nouveaux PNC (hôtesse de l’air et steward) dans ses bases d’Ottawa et de Kitchener-Waterloo.
La frénésie d’embauche survient quelques jours seulement après l’annonce du démarrage de huit nouvelles liaisons à travers le Canada. Flair Airlines a annoncé il y a plusieurs semaines qu’elle allait réceptionner 13 nouveaux Boeing 737MAX pour « accélérer sa mission perturbatrice de rendre les voyages abordables pour tous les Canadiens. »
Les « majors » ont plus de difficultés
La situation pour les compagnies qui opèrent sur long-courrier, comme Air Transat et West jet, est très différente. À la suite de la décision du gouvernement canadien d’interdire temporairement les vols vers des destinations comme le Mexique et les Caraïbes, les deux compagnies aériennes ont déclaré qu’elles n’avaient d’autre choix que de licencier temporairement des centaines d’employés.
Wesley Lesosky, président de la Division des compagnies aériennes du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), a indiqué :
Les travailleurs de ce secteur craignent qu’il n’y ait pas d’industrie vers laquelle revenir une fois la pandémie terminée si le gouvernement n’agit pas. Chaque jour qui passe sans un programme d’aide représente de plus en plus d’emplois perdus. Nous ne pouvons pas laisser notre reprise économique entre les mains des compagnies aériennes étrangères.
Wesley Lesosky
Trudeau a dit à plusieurs reprises aux Canadiens de ne pas voyager pendant la pandémie. Le gouvernement n’a pas indiqué quand les restrictions aux déplacements pourraient être assouplies. Entre-temps, cependant, certains Canadiens chanceux pourraient décrocher un emploi chez Flair.
Comme partout sur la planète il semble que la reprise se fera en premier pour les compagnies aériennes lowcost qui effectuent des vols court et moyen-courrier. L’histoire de Flair Airlines est très proche de celle de Transavia. Cette dernière va recevoir plusieurs Boeing 737 dans les prochaines semaines avec des embauches à la clé…
Per infos: le compagnies canadiennes contrairement à publication continuent à arriver en République Dominicaine…..punta cana en autre pour être precis!!@