Air Canada embauche

Air Canada embauche, ou plutôt va embaucher, des milliers d’employés dans les jours à venir et Transat pourrait bien suivre le mouvement.

Dans un communiqué l’entreprise canadienne a indiqué qu’elle allait embaucher, ou plutôt réembaucher, les milliers de salariés mis à pied suite à l’épidémie de coronavirus.

Par suite d’une analyse des renseignements publiés à propos de la Subvention salariale d’urgence du Canada ainsi que de discussions menées auprès de représentants du ministère des Finances sur certains points d’interprétation du programme, et sous réserve que le programme prenne force de loi conformément à ce qui a été annoncé, Air Canada a l’intention de se prévaloir de la Subvention salariale d’urgence du Canada dans l’intérêt de ses 36 000 employés au pays.

Air Canada avait mis à pied environ la moitié de ses 36 000 employés à la fin du mois de mars. Justin Trudeau a encouragé les entreprises à verser 25% du salaire sachant que la décision d’Ottawa qui vise à encourager les entreprises à garder le personnel garanti que l’Etat prend en charge 75% de la rémunération.

Air Canada embauche ses anciens salariés at WestJet, tout comme Transat, devrait suivre le mouvement.

Pendant ce temps, en France, Jean-Baptiste Djebbari souhaite faire changer les lois européennes pour que les compagnies aériennes n’aient pas à rembourser les billets et Air France – KLM ne voit toujours pas de solution concrète pour son avenir…

Ce qui est prévu par la loi et par le règlement européen peut être modifié et c’est la raison pour laquelle nous travaillons entre homologues européens. Avec mon collègue allemand, nous avons porté un projet de révision en urgence du règlement européen qui gère ces questions-là. J’entends ce que dit votre interlocuteur, mais le rôle du politique est que la loi, la norme, le droit s’adaptent à la réalité du moment, et donc aux compagnies aériennes, aux agences de voyage en difficulté.

Air France – KLM a 6 milliards d’euros de trésorerie et cela ne représente que 69 jours de trésorerie dans les conditions actuels. Les états français et hollandais discutent des modalités d’un prêt d’environ 6 milliards d’euros pour aider le groupe.