Le « patron » de la compagnie aérienne easyJet a fait le buzz, le bad buzz ! Peter Bellew, chef d’exploitation easyJet, a fait une vidéo pour motiver les troupes face aux importants efforts financiers à venir.
Mais ce qui devait être une vidéo motivante est devenu un bad buzz qui a obligé le patron de la compagnie aérienne easyJet à faire des excuses.
Le bad buzz vient du fait que Peter Bellew a purement et simplement plagié le discours du premier ministre irlandais Leo Varadkar.
Un pilote a indiqué au Guardian :
Les pilotes d’easyJet étaient déjà consternés par la conduite de Peter cette semaine, je pense que ce discours clairement plagié cimente sa réputation d’être totalement indigne de confiance.
Suite au bad buzz pour easyJet Peter Bellew a présenté ses excuses le samedi 21 mars :
Certains d’entre vous ont repéré des similitudes entre le message que j’ai fait la semaine dernière et un récent discours du premier ministre irlandais, Leo Varadkar. Je ne peux que lever la main et m’excuser […] j’ai emprunté certaines de ses phrases dans mon récent message aux équipages de cabine et aux pilotes, je réalise désormais que c’était une erreur.
easyJet n’assurera que 10% de ses vols dans les semaines à venir et les personnels en Angleterre sont priés de prendre des congés sans solde en attendant la reprise. Ce bad buzz ne les a pas particulièrement motivés !
Il a vraiment une tête de con
Le plagiat est juste une illustration de sa désinvolture et de son manque de respect vis-à-vis des personnes dont il est sensé être le chef de file.
Mais le plus grave est sa tentative de s’engouffrer dans l’opportunité qu’offre cette crise (pour le moment) temporaire pour torpiller sur le long terme tous les acquis en matière de lifestyle et également de sécurité des vols (quand on s’attaque à la fatigue des équipages, c’est la sécurité des vols qui est directement menacée). Il cherche à importer cette culture du management par la peur qu’il a utilisée chez son ancien employeur, Ryanair, chez Easyjet qui a jusqu’ici toujours été considéré comme un employeur exigeant mais juste et reconnaissant envers ses employés. Seulement, quand on crache sur ses subordonnés, on ne peut pas s’attendre à ce qu’ils fassent l’extra mile, ce petit plus qui fait la satisfaction des passagers et qui les fidélise. Ce mec est une mauvaise personne humainement et commercialement parlant.