Crash Air France AF447, les victimes dévoile un nouveau rapport qui pourrait, selon elles, prouver que le constructeur Airbus savait pour la défaillance des sondes pitots qui équipaient l’appareil.
A la mi-juillet le parquet avait décidé de ne renvoyer que la compagnie Air France devant les tribunaux en statuant sur un non-lieu pour Airbus en indiquant que :
Aucune faute pénale en lien causal avec l’accident ne peut être imputée au constructeur.
Les familles des victimes n’ont pas du tout apprécié et ont dévoilé un nouveau document qui prouverait de le problème des sondes ne pouvait être ignoré par Airbus.
Le document de 36 pages transmis de façon anonyme à l’association des victimes est le résultat d’une étude comparative entre des sondes après environ 10 000 heures de vol. L’une est une sonde Pitot AA et l’autre une Goodrich. La sonde AA était celle présente sur l’Airbus A330 qui s’est crashé en juin 2009. Ce rapport indique qu’après 10 000 heures de vol les sondes AA sont fortement endommagées, celle présente sur le vol AF447 avait environ 19 000 heures de vol.
Les problèmes étaient connus d’Airbus qui avait remarqué la recrudescence de défaillance des sondes pitots AA. Les familles estiment donc que le constructeur Airbus a clairement sous-évalué les risques et que dans l’hypothèse d’un procès sans Airbus ce serait un débat tronqué qui aurait lieu.
Air France est poursuivie car le rapport indique comme cause directe du crash une erreur de pilotage manuel de l’équipage dû au manque de formation des pilotes.
Pour ceux qui souhaitent avoir une vision plus précise de l’évènement : https://www.pnc-contact.com/2015/01/20/af447-le-rapport-de-contre-expertise-dun-pilote-29131