C’était un 25 juillet, il y a maintenant 19 ans, que le Concorde Air France qui effectuait le vol AF4590 à destination de New-York s’écrasait peu après son décollage de Paris CDG faisant 113 morts. Les 100 passagers à bord ainsi que les 9 membres d’équipage et 4 personnes qui se trouvaient dans l’hôtel sur lequel le Concorde a fini sa course.
Cet accident a marqué la fin de l’exploitation du seul avion de transport de passager supersonique.
Le rapport final du Bureau Enquêtes et Accidents (renommé depuis Bureau Enquêtes et Analyses) a déterminé que la cause de l’accident a été la collision entre le pneu avant droit du train principal gauche et une lamelle métallique en titane de 43 centimètres de long, qui provient du capot de l’inverseur de poussée d’un moteur.
Cette cause a été remise en question lors du procès. 28 personnes auraient vu l’avion prendre feu avant de passer sur la lamelle. Le feu aurait commencé environ 1 km avant l’endroit où se trouvait la lamelle. Selon certaines sources l’avion était en surcharge d’environ 1.5 tonne et une entretoise était manquante sur le train avant droit et serait la cause de l’éclatement du pneu qui a perforé les réservoirs d’aile.
Ce n’était pas la première fois que Concorde explosait un pneu mais, jusqu’à ce jour du 25 juillet 2000, les conséquences n’avaient pas été aussi catastrophiques.
Le vol supersonique est de nouveau envisagé par de nombreuses sociétés aéronautiques qui travaillent sur ce projet. Les plus connues sont Lockheed Martin avec son X-59 Quesst, Aerion et son AS2 et Boom Overture dont le projet est le plus proche d’une évolution du mythique Concorde.
Une pensée en ce jour anniversaire pour les victimes de cet accident.