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Une étude menée pour le compte des aéroports britanniques et relayée par Reuters affirme que le Brexit pourrait couter à la Grande Bretagne une baisse de 40% de son trafic passager si aucun accord bilatéral n’est trouvé.
Sans garantie d’accès au marché unique européen des avions pourraient être cloués au sol avec les incertitudes qui entourent actuellement le Brexit. Ce dernier sera effectif en mars 2019 mais les effets sont attendus bien en amont de cette date. Les passagers réservent leurs vols souvent plusieurs mois à l’avance et, selon l’étude, c’est dès mars 2018 que la baisse du nombre de passagers pourrait se faire sentir.
Si le rapport juge le risque qu’aucun accord ne soit trouvé « minime » il précise tout de même :
Le risque qu’il n’y ait pas d’accord crée de l’incertitude pour le secteur. Bien qu’un accord de la onzième heure soit susceptible d’éviter d’avoir à immobiliser des avions, les dégâts pour l’industrie du transport aérien et l’économie britannique en général auront déjà été faits.
De plus, c’est l’ensemble du secteur aéronautique qui pourrait être impacté en cas d’échec des négociations. Airbus, consortium européen, pourrait fort bien délocaliser sa production britannique pour éviter la douane et les problèmes de libre circulation des biens et des personnes. Si le PDG d’Airbus a assuré que la production britannique d’éléments pour l’Airbus A320 et l’A380 Superjumbo resteraient en Angleterre, il indique que les avions de prochaines générations pourraient bien être produits sans aucun composant britannique si aucun accord n’est trouvé rapidement.
Le Brexit semble donc être, en tout cas pour le secteur aéronautique, une bien mauvaise idée pour l’économie du Royaume Uni.
« Le Brexit semble donc être, en tout cas pour le secteur aéronautique, une bien mauvaise idée pour l’économie du Royaume Uni. »
Ma foi, ils ont voté, ils ont ce qu’ils souhaitaient.
Sans être Madame Soleil, personne n’imagine un seul instant qu’EasyJet et consoeurs n’aient pas d’accord pour voler librement en Europe.