Air France va pouvoir créer sa compagnie aérienne low-cost Boost. Les pilotes ont approuvé à 58% le principe de création d’une filiale low-cost lors du sondage organisé par le SNPL.
Si le principe de création est approuvé on est encore loin d’un accord entre direction et syndicats concernant le montage et le fonctionnement de cette compagnie aérienne filiale d’Air France. Le SNPL a annoncé que ses instances dirigeantes devaient se prononcer sur le sujet demain. Dans un communiqué le syndicat a précisé :
Les pilotes n’accepteront pas la mise en danger de la compagnie et de nombreuses garanties devront être données par la direction.
Le SNPL a par ailleurs précisé que les négociations avec la direction devaient reprendre afin de trouver un compromis acceptable par tous. Le SNPL a déjà indiqué que le compromis final sera lui aussi soumis au vote des adhérents.
A l’heure actuelle la compagnie Boost ne devrait pas opérer plus de 18 avions moyen-courriers et 10 long-courriers. Les pilotes seront aux salaires Air France et conditions d’utilisations Air France. Les économies seront essentiellement faite par l’utilisation d’hôtesses de l’air et steward bien moins payés que chez Air France et volant plus que dans la maison mère. On se demande d’ailleurs pourquoi Air France ne choisit pas d’embaucher de jeunes pilotes pour baisser les couts, sans doute un veto du SNPL…
Vue que cette direction a cédé sur l’ensemble du dossier, il n’y avait aucune raison que les pilotes votent non.
Le nouveau PDG a bien compris et appliqué l’adage que l’on ne gouverne pas cette compagnie sans les pilotes…et que la paix sociale s’achéte….
Tout cela au détriment des PNC à court terme et de l’ensemble des salariés du groupe a moyen-longs terme.
Car en cas de retournement de situation tout cela va se payer comme toujours.
Selon des infos, et c’est plus grave, certains administrateurs du groupe souhaiteraient l’echec de Boost…et ils/elles n’ont pas tort…
Boost, c’est malheureusement une fois de plus le symbole de l’echec d’une gouvernance dont les règles ont été dictées dans un marché de monopole.