Air France va devoir envisager de gérer la grogne des hôtesses de l’air et stewards qui ne veulent pas entendre parler du projet Boost. L’intersyndicale PNC a été des plus clairs :
Il est urgent que l’entreprise change radicalement sa stratégie si elle veut épargner à ses clients un nouveau conflit.
Alors que les pilotes sont actuellement appelés à se prononcer sur la création de cette entité via un referendum organisé par la SNPL, le SNPNC et l’UNSA ont indiqué :
Les pilotes sont appelés à une consultation, les PNC n’ont pas besoin d’en attendre le résultat pour s’opposer au projet qui menace l’avenir de leurs emplois.
Si les pilotes ont obtenus de nombreuses concessions de la part de la direction ce n’est pas le cas des PNC qui n’ont pas leur mot à dire. L’intersyndicale souhaite que la direction vienne à la table des négociations afin que le projet soit fait avec les syndicats PNC Air France et non pas sans eux.
L’UNSA et le SNPNC sont très clair quant à la suite :
C’est maintenant à la direction de choisir entre un véritable projet qui s’inscrit dans un dialogue social ou l’enchainement inévitable de conflits majeurs dans les jours à venir.
De son côté le SNGAF est sur la même ligne et a prolongé son préavis de grève jusqu’au 28 février. Il a pour but de s’opposer au projet de Boost mais également de peser sur les négociations des accords collectifs qui ont été prolongés de 4 mois.