Air France et d’autres compagnies aériennes comme Lufthansa, British Airways, Easyjet ou encore Ryanair sont pour une fois toute d’accord ! Les grèves à répétitions des contrôleurs aériens doivent cesser car elles coutent des fortunes. Depuis 2010 elles ont couté 12 milliards d’euros. C’est donc 12 milliards d’euros de moins sur le PIB des pays de l’Union Européenne.
Le tourisme supporte la plus grande partie des pertes mais aussi les compagnies aériennes et l’ensemble de l’activité économique à cause des retards et désagrément que ces mouvements font subirent aux travailleurs européens.
En tête du palmarès des contrôleurs grévistes on retrouve ceux de l’hexagone avec plus de 25 jours de grève entre 2010 et 2016. Face à cela les compagnies aériennes demandent que soit mis en place l’équivalent de la loi Diard pour les contrôleurs afin de pouvoir prévoir au plus proche les réelles répercussions sur le trafic du mouvement.
Laurent Timsit, le directeur de la stratégie et des affaires internationales d’Air France-KLM, indique :
Nous voudrions qu’il y ait un lien de proportionnalité entre le nombre de grévistes et l’impact sur le trafic, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle.
Sa collègue, Catherine Jude, directrice du contrôle des opérations d’Air France, ajoute :
Nous avons toujours tendance à annuler de manière préventive un nombre important de vols pour éviter d’avoir à le faire «à chaud» – c’est-à-dire au dernier moment.
Actuellement des vols peuvent être annulés suite à un préavis de grève et ce même si le jour J il n’y a aucun gréviste…
Il me semble que la Loi Diard s’applique aussi aux contrôleurs…
Le problème semble plus venir de la façon dont la DGAC évalue l’impact et dans le fait qu’elle demande des abattements de programme un peu trop surdimensionnés.
Ils sont tenu a un service minimum mais pas d’équivalent de la loi Diard permettant d’avoir une réelle visibilité à notre connaissance.