De Juniac s’en va et les bataves ne se privent pas pour lui tirer dessus et dépeindre un bilan peu glorieux.
Ça commence avec le pourquoi il a eu un poste à Air France ;
Une carrière de patron toute tracée après sa sortie de l’école élitiste de l’ENA suivie d’une nomination à Air France due à son amitié avec l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy
Le ton est donné et la suite est dans la même veine. Concernant les résultats de 2015, que certains s’obstinent à considérer comme bons, le quotidien économique « Het Financieele Dagblad » va droit au but ;
Le fait que Air France-KLM ait engrangé des bénéfices en 2015 après sept années de pertes provient en grande partie de la chute du prix du pétrole
Alexandre de Juniac n’étant pas pour grand-chose dans les cours du pétrole il ne récupère pas grand crédit de cet embellissement passager.
Concernant l’ambiance chez Air France – KLM Alexandre en prend encore pour son matricule :
Il a éprouvé les plus grandes difficultés à contrôler une grève des pilotes qui, en 2014, a finalement coûté un demi-milliard d’euros à Air France-KLM. Un an plus tard, l’image négative de la compagnie faisait de nouveau la une de l’actualité lorsque l’annonce d’une réorganisation provoquait la colère de salariés au point de s’en prendre à des membres de la direction
Le suivant va devoir réunir bataves et français sans oublier que c’est Air France qui a acheté KLM, et non le contraire, et jongler avec le fait qu’actuellement c’est KLM qui est économiquement bien plus fort qu’Air France. Ajoutez à cela un climat social « tendu » et une concurrence effrénée des compagnies du Golfe et des low-cost, bon courage !