
Le tribunal correctionnel de Bobigny jugera le 2 décembre prochain les 5 employés d’Air France qui ont été déférés au parquet hier en fin de journée. Ils sont accusés de « faits de violences en réunion ayant entraîné une ITT (incapacité temporaire de travail) n’excédant pas huit jours » lors de l’éruption dans la salle du CCE Air France de la semaine dernière.
Ils sont âgés de 35 à 48 ans et sont employé à la division Cargo ou Industrie de la compagnie aérienne et, pour certains d’entre eux, possèderaient un mandat syndical auprès de la CGT.
Ils ont été interpellés à leur domicile au petit matin. Cette pratique a choqué une partie des employés d’Air France et des syndicats. L’avocate de la CGT a indiqué « La méthode employée est parfaitement disproportionnée. On a affaire à une interpellation assimilable aux affaires de grand banditisme, au terrorisme, alors qu’en principe, les policiers peuvent adresser une convocation écrite ou les convoquer par un appel téléphonique ».