Un Boeing 777-300 de la compagnie aérienne Air France a effectué un atterrissage d’urgence en Russie suite à la perte en vol d’un moteur.
Les 290 passagers du vol AF267 qui devaient relier Paris à Séoul on finit leur vol à Ekaterinbourg hier 15 février à cause d’une panne sur un des moteurs du Boeing 777-300 qui assurait la liaison.
«Conformément aux instructions du constructeur, l’équipage a décidé de dérouter le vol sur Ekaterinbourg à la suite d’une panne moteur. Il restait 5 heures de vol avant de rallier Paris. L’avion s’est posé normalement» a indiqué le service presse de la compagnie aérienne. Les enquêteurs russes sont en train d’analyser les causes de cet incident.
Les passagers Air France devraient rejoindre Paris ce jour. «Du personnel et un avion ont été dépêchés sur place. Le retour des passagers à Paris est prévu demain (NDLR : lundi) en France», précise Air France.
Message d’une hôtesse de l’air Air France présente sur le vol qui vient de nous être transmis: « HOT sur le vol… On a vraiment des PNT super compétents chez AF 🙂 merci à eux de nous avoir posé comme dans du coton sur ce paysage de neige et merci à tous ceux qui les entraînent 🙂 de notre côté, on a fait notre part aussi avec nos Pax, merci à nos instructeurs BEPN, tout le monde va bien 🙂 «
on n’en doute pas que vous êtes efficace surtout en étant de moins en moins.Courage a tous
Petite précision de langage :
Le terme « urgence » peut être mal compris lorsque utilisé dans un contexte différent de celui de l’aviation. Si le vol sur un seul moteur est effectivement une situation « d’urgence », cela ne veut pas dire qu’il y a danger imminent. Ce mot est employé uniquement parce que on n’aime pas, en aviation, ne dépendre que d’un seul système, quel qu’il soit. Sur Airbus, le vol sur un moteur génère une alarme LAND ASAP AMBRE, quand d’autres pannes génèrent la même alarme, mais ROUGE. Pour l’équipage, il est finalement plus difficile de gérer le déroutement que le vol sur un moteur. En effet, le pilote automatique comme l’équipage sont parfaitement capables de faire voler l’avion ainsi et les passagers ne se seraient certainement rendu compte de rien si il n’y avait pas eu déroutement. C’est d’ailleurs pour cela que les pilotes sont payés : pour ramener leur passagers au sol quand ce qui fait voler ne marche pas comme prévu ! Ils n’auront pas de prime et je suis sûr que personne ne viendra discuter de leur salaire après cet évènement 😉 D’ailleurs, chez AF ou autres, il y a plusieurs situations de vol monomoteur par an, et on n’en entend pas forcément parler…
Ouf ! Tout est bien qui finit bien