
Carolyn McCall arrive chez easyJet en 2010 quand la compagnie aérienne est dans un trou d’air. Retards, annulations et conflit entre le fondateur et les actionnaires plombent la compagnie aérienne. Après avoir posé ses affaires dans l’open space au milieu des collaborateurs et non pas dans un joli bureau privé au sommet du bâtiment, elle se met au travail.
Le résultat est là, 5 ans après son arrivée easyJet va bien, va même très bien ! Un bénéfice en hausse de 13% en 2014 a plus de 550 millions d’euros couplé à un chiffre d’affaires en hausse de 6% alors que l’Europe est en crise ! easyJet est une des plus rentables de l’ancien continent. Pour arriver à cela il n’y a pas de secret, juste de la volonté de l’ensemble du personnel. Pour garantir un cout par siège au kilomètre des plus bas tout est optimisé au maximum. Que ce soit les remplissages, les procédures de roulage sur un seul réacteur pour économiser du pétrole ou même les procédures en vol dans le même but, rien n’est laissé au hasard et l’ensemble de la compagnie s’inscrit dans cette vision qui lui apporte le succès qu’on lui connait aujourd’hui.
“La stratégie repose sur deux piliers. Nous avons créé une offre pour la clientèle d’affaires, ce qui hissait l’ensemble de nos prestations vers le haut. En outre, ce segment nous permettant de générer des revenus supplémentaires avec des prestations comme la réservation de sièges et l’embarquement avancé. Et puis nous avons fait du focus sur le client une priorité absolue. Ce qui fait le succès d’EasyJet, c’est que pour un prix low cost, vous obtenez un service d’excellente qualité.” En parallèle l’ensemble des processus ont été simplifié au maximum pour être efficace sans être chronophage ou énergivore.
Son avenir semble tout tracé « Je suis très heureuse à ce poste et je compte y rester. EasyJet présente encore un fort potentiel de création de valeur. C’est à cette tâche que je veux m’atteler: augmenter encore de la valeur de la compagnie. »