
Le referendum des pilotes concernant le projet de développement de Transavia a débuté vendredi soir et doit se terminer le 3 décembre 2014. Le SNPL se prononcera le 4 décembre sur le texte sachant que son accord est obligatoire pour que ce dernier entre en vigueur.
Si le texte était validé, les pilotes Air France qui serait volontaires pour aller voler au sein de Transavia le ferait en signant un contrat de détachement et garderaient les avantages sociaux d’Air France. Alexandre de Juniac a tout de même indiqué devant le Sénat qu’il faudrait « remettre sur la table » le projet de Transavia Europe et ses bases à l’étranger.
Ben voyons… Il n’est pas à une contradiction près, ayant expliqué pendant la grève que le détachement de pilotes AF aux conditions AF n’était pas possible à cause des avantages sociaux qui pèsent sur la masse salariale.
Plus que jamais, il n’y a qu’une seule question qui vaille : où est le loup ?
Les pilotes seront au salaire Transavia, pas AF…
C’est bien ce que je dis !
Il est écrit dans l’article que les pilotes détachés « garderaient les avantages sociaux d’AF ». Il est erroné de croire, et la direction le confirmait, que la problématique portait sur les seuls salaires. Le DRH a expliqué que c’étaient les avantages sociaux (CE, GP, retraite…) qui coûtaient cher et que c’est pour cela qu’il fallait des conditions Transavia. Et aujourd’hui, ADJ dit le contraire…
Pour info, l’écart de rémunération entre un pilote TO et un AF est (sur une année type) inférieur à 7% alors que l’écart de coût SKO (siège/kilomètre offert) est de 100% ! Comment imaginer que cet écart de coût puisse se résorber « simplement » en imposant les conditions TO aux pilotes AF détachés… Même en incluant les « avantages sociaux » (qu’il conserveront finalement), le compte n’y est pas.
Il faut donc reposer la bonne question : où est le loup ??