20 février 2025
Air France 320 reverse

Air France 320 reverse © Air France

Air France à la limite du décrochage

L’Airbus A320 portant l’immatriculation F-HBNI et effectuant le vol AF6270 qui reliait Paris Orly à Bordeaux le 2 août dernier est passé près de la catastrophe après avoir atteint un angle d’incidence d’environ 25°.

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Air France 320 reverse
Air France 320 reverse © Air France

L’Airbus A320 portant l’immatriculation F-HBNI et effectuant le vol AF6270 qui reliait Paris Orly à Bordeaux le 2 août dernier est passé près de la catastrophe après avoir atteint un angle d’incidence d’environ 25°.

Lors de son approche sur la piste orientée au 290 de l’aéroport de Bordeaux Mérignac vers 20.40, l’Airbus a traversé un orage de grêle qui a fissuré le pare-brise de droite. Peu après l’appareil a été pris dans une bourrasque qui, alors que l’appareil était sous pilote automatique, a engendré un cabrage à 25° de l’avion. Les protections du domaine de vol ont fait « leur boulot » à environ 2 800 pieds et « alpha floor » a été déclenchée engendrant une augmentation de la puissance moteur sur TOGA pour une interruption de l’approche.

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Les pilotes se sont représentés en approche et ont atterri sans autre incident. Le BEA a considéré cet incident comme « sérieux » et a ouvert une enquête.

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8 thoughts on “Air France à la limite du décrochage

  1. Ils avaient plus de radar météo ou voulaient ils juste rentrer vite à la maison ? Un orage de grêle ça se voit de loin quand même et le 2 sur BDX on ne pouvait pas les rater !

  2. Pour info, la grêle est invisible au radar météo car il ne voit que l’eau liquide…
    Sans connaissance du contexte, il est difficile de porter un jugement. La grêle peut être « éjectée » jusqu’à plus de 10Nm d’une cellule orageuse. Après, même si il est maintenant prouvé que les Airbus peuvent décrocher ( 🙂 webmaster), celui-ci en était loin et l’équipage comme l’avion semblent avoir fait ce qu’il fallait. Le titre est juste (encore une fois…) un peu racoleur !!!

    A l’attention de Sexy Bitch : Pressés de rentrer ? Pour rentrer en tôt, il faut d’abord rentrer. Les pilotes sont les mieux placés pour savoir que l’on peut mourir en faisant n’importe quoi. Etaient-ils pressés de mourir ? Quand à dire qu’on ne pouvait pas les rater (les orages), c’est vrai mais ça n’empêche pas de procéder, au bon moment, à une approche entre deux cellules… où l’on peut malgré tout être grêlé ! Sans rancune !

    1. @Cricri: pour le titre on se base sur le BEA qui indique « (..)déclenchement protection incidence(…) » ce qui laisse supposer que l’on était pas loin du décrochage. OK, c’est un Airbus, mais laissons lui le bénéfice du doute et supposant que la protection était réellement nécessaire !

  3. Petite précision : cet appareil (récent) est équipé d’un windshear prédictif, qui alerte les pilotes en cas de fort cisaillement de vent. Lorsqu’il se déclenche, les pilotes font une remise de gaz, surtout avec des orages à proximité. S’est-il déclenché ?

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