«Si l’industrie aérienne ne change pas, sa rentabilité restera comparable à celle d’une œuvre de bienfaisance !». Cette phrase qui peut paraître choquante, voir provocante, a été tenu par le patron de l’Association Internationale du Transport Aérien (IATA) aux journalistes du journal suisse Le Temps lors d’un interview.
Les 10 dernières années n’ont pas été des plus calme pour les compagnies aériennes. Il y a eu les attentats des tours jumelles, la crise financière, les volcans islandais, le prix du pétrole qui s’envole, l’épidémie de SRAS, les compagnies aériennes low-cost qui ont fait leur apparition… Tout cela nous permet d’estimer la marge moyenne du secteur du transport aérien à plus ou moins 2,9 %. Mais que font les compagnies aériennes faces à cela ? Eh bien tout simplement rien. En effet, au lieu d’augmenter les prix afin d’espérer couvrir les charges certaines compagnies aériennes continuent de perdre de l’argent année après année (Transavia entre autre). Il faut savoir que malgré un secteur peu porteur et des charges de plus en plus lourdes le prix moyen des billets d’avion a baissé d’environ 30 % au cours de ces dernières années, cherchez l’erreur…
Nous devons quand même être objectifs et avouer que les compagnies aériennes ont mis en place des outils pour gagner en rentabilité comme par exemple le billet électronique qui a permis une école de 3 milliards de dollars par an depuis sa mise en place. Ce n’est hélas pas ce genre d’action qui permettra d’éponger les pertes de plus en plus importantes.