
Le quotidien allemand Spiegel cite un expert pour qui l’accident du vol Air France AF447 serait dû à un décrochage brutal de l’appareil entraîné par le gel des sondes Pitot. Comme indiqué par le BEA dès le début les sondes Pitot auraient givré ce qui aurait entraîné un tangage de l’appareil suite à la panne des indicateurs de vitesse qui ne recevait plus d’informations. Le commandant de bord aurait regagné le cockpit et crié les instructions aux deux copilotes en poste au moment du drame.
Airbus industrie avait communiqué que « normalement quand des informations en provenance des sondes Pitot sont erronées, l’avion se met en lois alternatives et le pilote automatique et l’autothrust se désactive automatiquement ainsi que l’horizon artificiel. Cependant si deux des 3 sondes Pitot envoient des informations erronées l’horizon artificiel peut réapparaître et l’ordinateur peut permettre de réactiver le pilote automatique et l’autothrust ». Une mise à jour logiciel de plus de 1200 appareils Airbus A330 et A340 avait été envisagé dans un bulletin d’alerte suite à l’accident.
Le BEA confirme qu’il devrait donner les circonstances de l’accident dans la semaine.
On est tres loin d’un decrochage brutal au contraire le déplacement lent du Plan Horizontal de 0,3°/s a crée une augmentation d’incidence à l’insu des pilotes (résultat de la deccéleration au plafond) même manche au neutre. Comme les protections en incidence ont ete absentes par l’invalidation des ADR la sortie de domaine en basses vitesses etait ineluctable jusqu’à la position cabrée en butée du PHR qui n’est utile qu’en configuration avion plein volets, masse maxi et centrage avant
Le decrochage est un enfoncement a assiette quasi de croisière avec augmentation tres elevée de l’incidence et une tres forte VZ de descente