
Les boîtes noires de l’Airbus A330 qui s’est écrasés en mer faisant 228 morts le 1er juin 2009 ont déjà parlé et mis hors de cause le constructeur européen Airbus. Le Bureau Enquête et Analyses va donc devoir dans les mois à venir déterminer si l’avion est tombé suite à une erreur de l’équipage technique ou bien à cause d’une négligence de la compagnie Air France. Le BEA assure que « les données du Data Flight Recorder, l’une des deux boîtes noires, qui a enregistré les paramètres du vol, a permis de conclure assez rapidement que l’Airbus A330 était hors de cause ».
Sur le plan judiciaire le rapport et les conclusions ne sont pas attendues au plus tôt pour la fin de l’année sachant qu’entre-temps les deux juges d’instructions qui ont mis les compagnies Air France et Airbus industrie en examen pour homicide involontaire liront très attentivement le résultat de l’enquête du BEA.
Il est plus facile de rendre responsable les pilotes qui ne sont plus là pour se défendre que d’analyser la conception Airbus et sa certification par la DGAC selon les éléments d’analyse suivants déjà cités mais éludés par les spécialistes d’Airbus, le BEA et les experts judiciaires :
Laisser un PHR dépasser -6° environ en lisse (ce qui est inutile) c’est faire decrocher un Airbus meme si le manche reste au neutre
Avoir fait traverser les ADR par les informations d’incidence qui sont les parametres principaux des protections du domaine de vol pour un avion avec une stabilité statique nulle c’est une conception debile
Le defaut de vitesse qui ecarte les ADR des PRIM supprime les protections en incidence parametre independant des vitesses