Air Algérie sur la sellette …
Le 9 novembre prochain, le PDG de la compagnie aérienne, Wahid Bouabdellah est convoqué à Bruxelles en vue d’assister à la réunion du conseil européen de sécurité aérienne. Lequel devra statuer définitivement sur une éventuelle interdiction de survoler le ciel européen. En tout état de cause, le Conseil de Sécurité Aérienne devrait dicter des lignes de conduite très sévères envers Air Algérie, laquelle sera tenue de les appliquer de façon extrêmement rigoureuse. Le Conseil pourrait même ajouter son nom à la liste noire des compagnies aériennes.
Précisons qu’Air Algérie est déjà surveillée de près par l’équipe d’inspection européenne de l’EASA (European Aviation Safety Agency). A l’issue de son inspection effectuée le 17 octobre dernier, cette dernière a pris pour décision d’assurer un suivi très précis de la compagnie, de multiples carences et anomalies ayant été constatées dans le domaine technique et de la maintenance. Pire encore, l’EASA a même suspendu la formation des techniciens en maintenance pour Air Algérie. La prochaine mission de contrôle sera effectuée le 13 novembre prochain. L’Algérie de son côté tient à rappeler que l’Union européenne a édicté des normes communautaires qui se sont voulues plus rigoureuses au fil des ans, la menace terroriste et le souci de la protection de l’environnement n’y étant pas étrangers. Les délégations de l’Union internationale de l’aviation civile et de l’UE examinent également de près la formation du personnel, la gestion des bagages ou les espaces de fret et de maintenance. Beaucoup d’analystes s’interrogent surtout sur cette pression mise sur la compagnie Air Algérie. «Elle était moins forte quand la flotte était composée de Boeing 737 ou 727» constatent certains. Lesquels tiennent à rappeler que le secteur aérien est un domaine où les constructeurs et les prestataires de services se mènent une rude concurrence.
Source: leblogfinance.com
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