
Avec environ 350 accidents et incidents médicaux en vol par jour cette question est posée plus de 125 000 fois par an. Selon une étude du Journal International de Médecine un cas sur deux nécessite un avis médical qui sera obtenu à bord dans près de 70 % des cas. Il sera obtenu auprès d’un médecin dans environ 40 % des cas et auprès d’une infirmière ou d’un paramédical dans 25 % des cas.
La plupart du temps c’est troubles médicaux sont bénins avec une fois sur quatre des problèmes digestifs. Il existe cependant deux cas particulièrement redoutés par le personnel navigant, l’arrêt cardiaque et l’embolie pulmonaire. En ce qui concerne les problèmes cardiaques les diagnostics sont souvent faits avec retard mais la plupart des compagnies aériennes disposent de défibrillateurs automatiques à bord. Dans plus de 85 % des cas l’embolie apparaît après l’atterrissage. Une étude a montré que pour ce qui est des risques infectieux seules les personnes situées dans un périmètre d’environ 2 mètres couraient un risque de contamination.
N’oublions pas que les avions sont équipés d’une trousse de premiers secours ainsi que d’une trousse médicale comprenant des produits aussi variés que des vasodilatateurs, broncho dilatateurs, contractant utérin, corticoïdes… Il faut savoir que dans moins de 3 % des cas l’appareil sera dérouté et que les infarctus du myocarde représentent environ un quart de ses déroutements. Tout médecin français a obligation de répondre à la question » y a-t-il un médecin dans l’avion »…