Dernières lueurs d’espoir pour les familles des 228 victimes de l’Airbus A330 d’Air France qui a disparu en mer le 1er juin 2009 au large du Brésil. C’est aujourd’hui que la troisième campagne de recherches en mer des débris de l’avion devait être achevée sur une zone de 2 000 kilomètres carrés dans l’océan Atlantique. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA), chargé en France de l’enquête sur le crash, doit faire « un nouveau point le 4 mai » après avoir évalué la situation.
Mais déjà un rapport préliminaire d’experts sur le crash du vol AF447 Rio-Paris « pointe de possibles problèmes de maintenance sur les sondes de vitesse » sans en faire la cause de l’accident, écrit le quotidien Libération qui a pu consulter le document. Selon le journal, des experts ont prélevé neuf sondes Thales AA parmi les 84 saisies chez Air France et certaines présentaient un aspect extérieur moyennement ou très dégradé. Pour les experts, cela pourrait être « lié au temps (heures de vols et/ou durée calendaire) écoulé depuis le dernier entretien ». Ce qui signifie, selon Libération, que les sondes pourraient ne pas avoir été nettoyées assez souvent. A la mi-décembre, le BEA a également réaffirmé que le dysfonctionnement des sondes du groupe français Thales était « l’un des facteurs » mais « ne pouvait pas être la seule cause » de l’accident. « Ce nouveau rapport d’experts n’apporte pas grand-chose de nouveau », estime ainsi Maître Alain Jakubowicz, membre du collectif d’avocats représentant les familles. Depuis le crash, les compagnies aériennes ont dû remplacer sur leurs Airbus A330 et A340 des sondes Thales par des sondes produites par l’américain Goodrich.
Sources: leprogres.fr