C’est le premier du genre en France. A compter de ce lundi, un scanner corporel est testé à l’aéroport de Roissy pour les vols à destination des Etats-Unis, dans le cadre du renforcement des mesures de sécurité après l’attentat manqué, le jour de Noël, contre un avion américain.
Sur la base du volontariat
Pour le moment, seuls les volontaires passeront à travers ce portail à ondes millimétriques, technologie qui a été préférée aux rayons X. Mais après la promulgation de la loi de programmation sur la sécurité intérieure, actuellement à l’étude au parlement, les passagers qui refuseraient le contrôle ne pourront tout simplement pas embarquer. Avec les ondes millimétriques, «qui s’arrêtent à la surface de la peau […], tout est visible», avait assuré en janvier Jacques Le Guillou, directeur adjoint des transports aériens à la Direction générale de l’aviation civile.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés estime que les scanners corporels doivent être utilisés dans des «conditions juridiques et techniques» garantissant la protection de la vie privée et de l’intimité des personnes, notamment en privilégiant les technologies donnant une représentation schématique du corps des personnes et non leur image réelle (avec floutage du visage et des parties intimes).
Source : 20minutes.fr