J ’avais titré « Egyptair 804 : attentat ! » mon dernier article du 25 juillet sur ce crash et nous recevons des « informations » qui interrogent plus qu’elles ne donnent de résultats quant à la réalité de ce qui s’est passé sur ce vol Egyptair 804.
Depuis le mois de juillet, on attend de la Commission Égypte -France le Rapport d’enquête Préliminaire, prévu par le règlement « Annexe 13 » de l’OACI (Organisation Aviation Civile Internationale), qui doit être publié dans le mois qui suit l’accident. Quatre mois après l’accident, la Commission d’Enquête, si toutefois on peut lui donner ce nom, qui suppose de la transparence, n’a toujours aucune envie de publier ce texte.
Et pourtant, le BEA français (Bureau d’Enquête et Analyses) a réparé les enregistreurs de vol, qui étaient endommagés par le crash et en a retourné aux autorités Égyptiennes les contenants et les contenus parfaitement décryptés des enregistrements de conversation CVR (Cockpit Voice Recorder) et FDR (Flight Data Recorder). La Commission a donc en mains toutes les données utiles pour sortir un rapport qui serait très instructif sur les raisons de ce crash.
C’est une intervention politique Égyptienne qui bloque le déroulement normal de cette enquête et non pas un problème technique. Dans cet attelage France-Égypte de l’enquête, la France n’amène que son expertise d’enquête. La décision de publication des informations est du ressort unique des Égyptiens et résulte de la réglementation OACI. Fidèles à leurs habitudes de chercher à travestir les enquêtes des accidents des avions dans l’espace aérien Égyptien, la Commission concernant le vol 804 persiste dans le refus d’affronter les réalités et vient de démontrer une fois de plus cette tare.
Parallèlement à l’enquête aéronautique, une procédure judiciaire a été ouverte en France sur ce crash. Le BEA ne disposant pas des moyens d’investigation nécessaires a voulu faire analyser les débris par les enquêteurs de l’Institut de France pour la Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale (IRCGN).
Ce pôle d’expertise est unique en Europe, car il regroupe toutes les unités criminalistiques. La mission de ces spécialistes consiste à analyser les prélèvements, placés sous scellés, effectués par les gendarmes dans le cadre de leurs enquêtes. Ces laboratoires multidisciplinaires collectent des informations dans des domaines comme la balistique, la toxicologie, les explosifs, l’informatique, la microanalyse, les empreintes digitales et les véhicules.
Ces experts ne mènent pas d’enquêtes. Ils sont au service de l’enquêteur et des magistrats.
En se rendant au Caire il y a quelques jours, les enquêteurs de l’Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie nationale (IRCGN) ont constaté la présence de TNT sur certains débris de l’appareil qui leur étaient présentés. Le TNT, ou Trinitrotoluène, est un explosif classique utilisé dans les travaux publics depuis 150 ans et dans beaucoup d’armes de guerre (grenades et bombes). Son pouvoir explosif sert de référence pour calibrer les explosions par exemple, la bombe atomique d’Hiroshima était un équivalent de 15 000 tonnes de TNT. Le TNT est stable et nécessite un détonateur.
Ces traces de TNT donnent-elles une certitude d’attentat terroriste ?
Si on trouve des traces de TNT sur certains débris, ils peuvent se trouver là pour deux raisons :
- 1ère hypothèse : Un terroriste a introduit une bombe au TNT dans l’avion.
- 2ème hypothèse : Voulant dissimuler que la Compagnie aérienne nationale Egyptair est responsable du crash, par défaut d’entretien ou maladresse des pilotes, on badigeonne des débris avec du TNT pour faire accroire que le crash est le fruit du terrorisme, alors qu’il s’agirait d’une panne technique ou de pilotage !
Pour lever ce doute, les enquêteurs français de l’IRCGN ont logiquement demandé à examiner attentivement tous les débris, ce que la justice égyptienne a refusé. Les gendarmes ont donc refusé d’aller plus loin et sont rentrés en France.
Les Égyptiens ont proposé la rédaction d’un rapport commun avec la France validant la présence de TNT. Refus poli mais ferme de la France, tant que nos experts n’auront pas pu vérifier cette présence d’explosifs.
Pour le Gouvernement Égyptien, le choix dans cette affaire c’est Charybde ou Scylla !
D’une légende tirée de l’Odyssée, Charybde et Scylla étaient des écueils situés dans le détroit de Messine et qui posaient des problèmes tels qu’il valait mieux les éviter tous les deux !
Pour le Gouvernement Égyptien, les deux hypothèses d’un crash terroriste ou technique du vol Egyptair 804 sont désastreuses pour l’activité du tourisme, qui conditionne environ 15% du PIB national.
Toutefois, on pourrait logiquement penser que l’hypothèse d’un crash « technique » serait moins destructrice pour le tourisme qu’une origine « terroriste », car celle-ci s’ajouterait à l’attentat qui a fait exploser en vol le A320 russe de Metrojet à Sharm El Sheikh le 31 octobre 2015. Mais pour des raisons obscures, les autorités Égyptiennes semblent avoir choisi l’option d’une origine terroriste, puisqu’elles ont proposé à la France un rapport d’enquête validant la présence de TNT !
Comprenne qui pourra et une seule certitude : les Égyptiens cherchent à tromper la communauté aéronautique !
Rappel de données établies
Le CVR fait entendre que dans les instants précédents le drame, les deux pilotes conversent aimablement en écoutant de la musique, quand soudainement, le CDB dit qu’il y a un feu à bord et demande à son copilote de saisir un extincteur. Ce seront les derniers sons humains captés par le CVR, qui s’est arrêté brutalement à 37 000 pieds.
Le 22 juillet 2016, dans une interview au NYK Times, la Commission d’enquête annonce que « l’avion s’est vraisemblablement désintégré en l’air après un incendie dans le cockpit ou à proximité, qui a rapidement submergé les réactions des pilotes »
Si un avion se volatilise par une explosion, la logique voudrait que ce soit de façon instantanée. Le hic, c’est que les données connues à notre disposition aujourd’hui montrent que le crash s’est déroulé de façon relativement progressive :
- À 00h27, un message ACARS est envoyé par l’avion, signalant une fumée en soute électronique.
- À 00h29, le pilote automatique et l’automanette se déconnectent et l’avion passe en situation de commandes de vol extrêmement difficiles pour les pilotes.
- À 00h37, selon les données du contrôle aérien grec, l’avion quitte le niveau de vol 370 (37 000 pieds), pour une descente en virages jusqu’à la mer. Il semble que le contact radar ait été perdu vers 15 000 pieds et on peut supposer que c’est à ce moment-là que l’avion explose, puisque dans les secondes qui précédaient, le radar grec montre que l’avion a effectué des virages prononcés en descente, donc qu’on peut supposer qu’il était encore en un seul morceau.
Ce timing plaide plutôt pour une origine technique de l’incendie, plutôt que criminelle.
Bonjour
Quelle honte ce commentaire !!!!!!!!
Je ne vois pas pourquoi des traces de TNT sur les débris d un avion en provenance de Paris incrimine l Égypte !!!!!!!!!!!!!!!!
Pourquoi ne pas retenir l hypothèse que ce TNT a été introduit à Roissy aéroport » le plus sécurisé au monde » ou j ai embarque moi même pour l Égypte , en plein « état d urgence « avec un chausse pied métallique dans mon bagage à main !!!!!!!!!!
REFLICHISSEZ!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
La question est. Pourquoi embarquez-vous avec un chausse-pied métallique dans votre bagage à main ?
Et bien voilà
On ne peut laisser que des commentaires béni- oui -oui
Bravo pour la liberté d expression !!!!!!!!!
TERMINE
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