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Aaaah être hôtesses de l’air ou stew!! Le métier de rêves par excellence. Un monde à part. Celui de tous les excès; celui ou les trois quarts des péchés capitaux sont des principes de vie. Un monde ou tous les inimaginables deviennent possibles: une jeune hôtesse prude peut devenir du jour au lendemain la nymphomane la plus infatigable de la compagnie; le stew tout timide devenir une bête de sexe dom juaneque ,arrogant et suffisant; et l’hétéro endurci devenir homo. Tout est possible!! Les escales sont d’ailleurs des lieux propices aux rencontres ou l’on s’adonne aux partages «approfondies » des connaissances et de ce que l’on appris de notre interlocuteur entre deux verres de vodka pommes à Barcelone; à savoir son prénom et sa situation maritale. Enfin telle est l’image que la population « terrestre » se fait de nous, pauvres PNC. Mais la réalité (à quelques détails prés) est toute autre. Il y a en effet quelque chose de commun à tous les PNC; qu’ils soient célibataires ou non, mariés ou non; avec de la marmaille ou non….C’est la solitude. Nous ne sommes jamais préparés à cela. Ce n’est pas quelque chose qui s’apprend. Mais la solitude guette le navigant. A chaque vol, à chaque escale, dans chaque hôtel. Pour les célibataires, ce danger est bien facile à comprendre. Déjà, le célibataire EST célibataire. C’est déjà mal barré pour lui. Ensuite en escale, pour peu qu’il soit avec un équipage dont les membres vivent dans le Monde des Bisounours, à savoir que le mari de la chef de cabine est formidable, la femme du commandant est merveilleuse; que les gamins sont tellement mignons, que la nouvelle 308 vient d’être commandée et que ça va être drôle d’avoir la toute nouvelle plaque minéralogique et qu’enfin l’escale soit celle de Brest….je vous laisse imaginer la déprime et ce sentiment de solitude que va ressentir ce PNC. Le PNC rentrera ensuite le lundi de sa rotation et se retrouvera de nouveau confronté à un autre dilemme. Il a 3 jours de repos devant lui. Il est en quelque sorte en weekend et il aimerait bien sortir boire un coup avec ses amis. Seulement ses amis travaillent la semaine. Ils ne sont pas navigants comme lui et le soir ils préfèrent se reposer de leur dure journée de boulot. Mais heureusement le PNCélibataire a trouvé deux parades: La carte UGC illimité et son abonnement à Videofutur.
Mais les non-célibataires sont eux aussi guettés par ce qu’on appelle « La Solitude du PNC ». Prenons une escale au hasard, juste pour l’exemple, disons Brest. Le PNC en situation maritale va se retrouver pour quelques temps coupé de sa « moitié ». Bien sur cela fait du bien au couple , mais contrairement aux fois ou il dort chez lui; ce soir dans cette fantastique ville bretonne et dans cette si belle chambre de l’Amirauté, il dormira seul. Pour garder un lien avec sa vie civile, le PNC maqué va aussi pourrir le PNCélibataire en lui racontant sa vie de famille et combien tout ce petit monde peut manquer. C’est aussi une certaine forme de solitude.
On le voit bien et on en tous vécu l’expérience au moins une fois en escale. Une fois les portes des chambres d’hôtels franchies ( parfois ensemble pour vaincre la solitude, mais ça c’est autre histoire), tout le monde est de temps en temps au même niveau: seul. Bien sur les folles soirées d’équipages sont la pour passer du bon temps ensemble et ça, ça permet d’oublier un peu notre solitude.
Quoi qu’il en soit, et surtout à Brest, n’oubliez pas de vous couvrir. En attendant, libérez votre folie sérieusement et surtout, surtout, NE LACHEZ RIEN!!!
Rhhhaaaa Brest!!
Que de bons souvenirs…Effectivement Tiny, j’ai un léger désamour pour Brest! 😀
Avec certains de mes collegues, on appelle cette ville « Le Purgatoire des PNC ». C’est la ou tu peux réfléchir à tes erreurs passées et tenter de faire la paix avec toi meme! 😆 😆
Je suis d’accord, la Bretagne ça te gagne, mais pas à Brest. En meme temps c’est de l’amour aussi. Cette ville me fait tellement marrer qu’au final, j’y suis attaché aussi…mais une journée ça va, faut pas pousser!! 😕, aïe aïe aïe, la voiture de location n’est pas prévue pour rien et en plus, en BZH, les gens ne roulent pas pas comme sur l’A1 ou l’A3 en descendant sur Paris… Il y a quand même des trucs à faire là-bas (Oceanopolis, descendre sur la Pointe du Raz sur ton 36h, aller jusqu’à Lorient qui se trouve à 1h30…) et puis de toute façon, si vraiment il fait un sale temps et qu’il pleut c’est que malheureusement il doit y avoir trop de « CONS » qui s’y pointent, dixit un célèbre navigateur… 😀 😀 😀 BREIZH POWEEEER Et d’ailleurs, Je gave de kouign amann jusqu’à ce que mort s’en suive le/a prochain/e qui critique BES !!! Vu ?! 😈 😈
Bonjour,
J’écris parce que je m’appelle Laura et je suis journaliste. Dans le cadre de l’émission de société « Les Grandes Histoires » diffusée sur NRJ12, nous sommes actuellement en train de préparer une série documentaire sur le personnel navigant.
Pour cette série documentaire, nous allons faire des portraits croisés de stewards, hôtesses de l’air, pilotes de ligne mais aussi de personnes qui travaillent au sol comme les techniciens ou les bagagistes. L’idée est que les PNC parle de leur profession mais aussi du quotidien. Comment gère-t-on l’organisation familiale? Comment vit-on la solitude lors des escales?Je souhaite avoir des entretiens téléphoniques pour mieux comprendre ce qu’est être PNC au quotidien.
Si vous avez des questions aussi, n’hésitez pas à me contacter!
Laura au : 01 46 21 85 56Merci
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