Durs affrontements entre USTKE et gendarmes
Un flagrant délit d'adultère, un licenciement, un mois de grève, un an de prison ferme pour un leader syndical et depuis la Nouvelle Calédonie s'est littéralement embrasée. Lundi, les protestations du syndicat indépendantiste USTKE ont tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre blessant 27 gendarmes.
Le mouvement, qui a démarré en mars suite au licenciement pour faute professionnelle d'une employée, s'est peu à peu étendu à d'autres secteurs. La compagnie reprochait à la jeune femme d'avoir dit à sa mère que son père se trouvait dans un avion en compagnie de sa maîtresse, trahissant ainsi le secret professionnel auquel sont soumis les employés ... d'Aircal.
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Nouvelle-Calédonie: les origines du conflit
Les tensions ont débuté au mois de mars dernier, après une banale histoire d'adultère.
Le conflit social en Nouvelle-Calédonie a débuté à cause d'un événement banal. A savoir: une histoire d'adultère. Une employée d'Aircal, compagnie aérienne, avait remarqué que son père voyageait dans un des avions de l'entreprise, avec sa maîtresse. Révélant l'affaire à sa mère, elle avait du même coup trahi le secret professionnel lié à sa fonction, et avait été licenciée, pour faute professionnelle, en mars dernier.
Le mouvement de l'USTKE est né à ce moment-là, pour obtenir la réintégration de l'employée. Sans résultat. Le conflit s'est enlisé, et l'UTSKE a lancé une action coup de poing, en mai dernier. Le mouvement a ensuite conduit le président de l'USTKE, Gérard Jodar, en prison, pour entrave à la circulation d'un aéronef.
A cette affaire, se sont aussi mêlés des conflits d'influence coutumiers kanaks. Le président d'Aircal, Nidoish Naisseline, est également grand chef sur l'île de Maré, d'où est originaire la famille de l'employée.
Par la suite, une solution avait été trouvée pour reclasser l'employée licenciée, mais le conflit a été relancé autour du paiement des jours de grève. Un accord a été conclu avec la direction du travail et le syndicat en juin mais M. Naisseline refuse de le signer, arguant des difficultés financières d'Aircal. Ce qui a débouché sur une montée en puissance des actions de l'USTKE.
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