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CDG : relâché, le PDG de Servisair Cargo doit négocier



Société 24/07/2009 à 10h28 (mise à jour à 16h42)
Roissy : relâché, le PDG de Servisair Cargo doit maintenant négocier

En attendant quatre salariés grévistes de Servisair Cargo ont été assignés en référé vendredi au tribunal de Bobigny pour «séquestration», «blocus», «trouble illicite» et «violence morale permanente».



Les deux dirigeants de Servisair Cargo ont quitté les locaux de la société à Roissy, où ils étaient retenus depuis jeudi 16 heures, pour aller, de leur plein gré, négocier avec les salariés autour de Me Philippe Blériot, l'administrateur judiciaire, a constaté une journaliste de l'AFP.

Le PDG et le directeur général de Servisair Cargo, société de transbordement de fret en redressement judiciaire, Abderaman el Aoufir et Andy Cowie, ont quitté Roissy encadrés par les salariés, sans débordements.

Outre Me Blériot, la rencontre devrait réunir des représentants du groupe Derichebourg, dont Servisair est une filiale, des représentants des salariés, le sous-préfet et la direction départemental du Travail.

Le PDG a réaffirmé à sa sortie qu'il n'avait «pas été maltraité». Il a pris le volant de sa propre voiture pour rejoindre Bobigny en proposant à ses salariés de les conduire.

Quatre salariés grévistes de Servisair Cargo ont été assignés en référé vendredi au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour «séquestration», «blocus», «trouble illicite» et «violence morale permanente». L'audience devrait avoir lieu à 17 heures.

L'assignation a été remise aux quatre salariés sur le lieu de grève à l'aéroport Roissy Charles-de Gaulle. Parmi les quatre salariés assignés figure Manuel Da Silva, délégué syndical FO, délégué du personnel et membre du CHSCT (comité hygiène et sécurité). Selon Manuel Da Silva, il ne s'agit pas d'une séquestration, mais de «discussions tendues et qui se prolongent».

La société Servisair Cargo, filiale du groupe Derichebourg, qui emploie 351 salariés en France, essentiellement à Roissy et Orly (environ 200 personnes), a été placée le 30 mars en redressement judiciaire. Les salariés demandent «une solution, un reclassement ou des indemnités conséquentes».

(Source AFP)
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