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Voilà un article que je viens de lire en regardant les news d’Air France sur google news, il semblerait selon cet article du parisien qu’un nombre important de pnc Air France auraient démissioné suite au crash d’AF 447 je vous laisse juger de l’article par vous meme…
A Air France, des dizaines d’hôtesses et de stewards ont démissionné
Dimanche, TF 1 diffusait en prime time « Seul au monde », relatant l’histoire du crash d’un avion de Fedex et la solitude du héros, Tom Hanks, coincé sur une île déserte. « Au bout de dix minutes, j’ai éteint la télé, avec un profond sentiment de malaise. Moins d’un mois après la disparition du vol AF 447, je ne pouvais pas regarder ça », souffle Séverine*, hôtesse depuis vingt ans chez Air France.
«Même si je ne connaissais pas personnellement les membres de l’équipage disparu, même si notre formation nous prépare à ce type de scénario, on ne peut s’empêcher de s’y voir. Depuis que je suis à Air France, il s’est produit trois crashs, sans compter le drame du 11 septembre 2001 qui a contribué à durcir toutes les procédures. A chaque fois, on enfouit ses émotions au fond de soi. Mais elles ne demandent qu’à ressurgir. Alors, je réalise que j’ai deux enfants de 11 et 13 ans que j’élève seule. Si je meurs en vol, moi aussi je laisse deux orphelins… »
«Les pilotes encaissent mieux »
Ce type de transfert a notamment fait augmenter le nombre d’arrêts de travail pour maladie au sein du personnel navigant commercial (PNC) d’Air France. Selon nos informations, que ne confirme pas la compagnie, environ 150 PNC, principalement des hôtesses, ont même préféré démissionner de leur poste tandis que d’autres auraient demandé une réaffectation au sol.
« Cela n’a rien de surprenant, commente Alexandre Rio, commandant de bord sur un A-320 et membre du bureau d’Alter, un syndicat de pilotes. Ce comportement atteint souvent les hôtesses et stewards. Les pilotes, parce qu’ils possèdent la connaissance technique de leur appareil, encaissent mieux. » Selon Cédric Maniez, pilote sur un A-330 et membre du bureau du SNPL, autre syndicat de pilotes de lignes d’Air France, ces démissions s’expliquent aussi par le fait que « beaucoup d’hôtesses n’exercent plus ce métier par vocation. Elles ont donc moins de regrets à le quitter lorsqu’elles ne se sentent plus en confiance à bord ».
La « perte de confiance en vol », le « doute sur ce qui s’est passé au-dessus de l’Atlantique », et dans un autre registre « la peur de l’avenir concernant la situation financière de la compagnie » : ces trois craintes formulées régulièrement par le personnel depuis un mois viennent de pousser la direction d’Air France à rouvrir sa cellule d’aide psychologique à destination des navigants. « Nous l’avions fermée le 10 juin, mais nous l’avons réactivée le 25 juin », reconnaît-on à la direction d’Air France. « En plus du service médical classique, un médecin est donc présent de 8 heures à 22 h 30 au niveau de l’accueil de la cité des navigants à Roissy. Jusqu’ici, il n’a pris en charge que 8 salariés physiquement ou par téléphone sur les 1 000 qui prennent chaque jour un service en vol », modère la direction.
Dans le cockpit, même si les crises de nerfs sont exclues, les pilotes reconnaissent avoir aussi changé de comportement. « Quand je laisse les commandes en vol pour aller me reposer, comme cela s’est sans doute passé à bord du vol AF 447, le passage des consignes ne se fait plus avec une tape sur l’épaule mais il est clairement verbalisé, raconte ce pilote d’Air France sur un Boeing 747-400. Je charge l’un des copilotes de la radio, l’autre de la trajectoire et j’insiste sur la vigilance de chacun. » Comme le confirme Cédric Maniez, du SNPL : « Derrière le confort et le luxe de l’aviation d’aujourd’hui, la conscience du risque est réapparue. Même si tous les équipages d’Air France sont de grands professionnels, on a pu parfois oublier qu’un avion évolue à 900 km/h, par – 50° o C dans un environnement instable où tout peut si vite basculer. »* Les prénoms ont été changés
Même si je débute dans le métier, il est indéniable que je pense malgré tout aux risques liés…. Mais après, je me dis qu’il y a des situations quotidiennes ou professionnelles qui sont potentiellement beaucoup plus dangereux. Rien qu’autour de moi, je peux prendre l’exemple de mon père qui est routier ( les accidents baissent ?! ) ou encore de ma soeur infirmière qui s’est déjà fait agresser grièvement par un patient….
Donc oui, ça fait peur, et ça restera toujours en tête. Mais si on arrive pas à faire la part des choses, autant rester cloîtrer chez soi…. Et encore, il faut espérer qu’il n’y ait plus d’amiante, ni de tremblements de terre, ou encore un train de GPL qui passe à proximité…. 🙄
Après, ça se comprend si certain(e)s préfèrent démissionner….
Sylvain
Je vais être d’un cynisme des plus mesquin, et je m’en excuse par avance, mais si il y en a qui peuvent se permettre de démissionner, tant mieux, cela fera plus de places à pourvoir pour ceux qui crèvent de faim chez Air Assedic et qui ne rêvent que de voler, même si certains savent qu’ils n’exerceront pas ce métier toute leur vie…
le dicton : « la malheur des uns fait le bonheur des autres… »
bon, ayé, j’ai fini de faire mon rabat-joie pour la journée, vous pouvez vous défouler 😐
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