- Ce sujet contient 15 réponses, 12 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par sergieteCR, le il y a 12 années et 7 mois.
- AuteurMessages
- 3 juin 2010 à 9 h 01 min #86011
bonjour!
à regarder la partie 3…une pnc française sort un livre sur des compagnies « poubelles »
» onclick= »window.open(this.href);return false;
- 4 juin 2010 à 13 h 25 min #114203
cliquez sur ce lien
» onclick= »window.open(this.href);return false;
L’actualité récente des derniers crashs aériens est là pour rappeler que la sécurité en vol est un souci loin d’être sous contrôle.Quand ce n’est pas des compagnies aériennes qui laissent voler des AVIONS POUBELLES pour faire quelques petites économies..
Lisa Bleyssac ( un pseudonyme) est une HOTESSE DE L’AIR qui a décidé de raconter la vérité sur certaines conditions de vol: vous découvrirez comment certains équipages « améliorent » vos plateaux repas, comment on transforme en plein vol , un avion qui n’a pas de business class en un avion pourvu de cette rentable classe affaire , comment on vous arnaque sur certaines destinations avec vos suppléments bagages , ou comment certains pilotes résistent aux horaires de fous qui leur sont imposés etc.
Lisa Bleyssac dénonce avec courage les manquements à la sécurité ; les pièces de remplacements non homologuées; les révisions baclées et le mépris avec lequel certaines compagnies prennent soin de nos vies.. - 4 juin 2010 à 17 h 34 min #114206
ça serait une pnc d’eagle aviation…
- 4 juin 2010 à 19 h 00 min #114208
@viewfromthetop wrote:
ça serait une pnc d’eagle aviation…
Oui c’est ce que je m’était dit aussi… Mais bon se réveiller un an après la liquidation de cette cie…
- 5 juin 2010 à 10 h 43 min #114211
je viens de terminer le bouquin ! je l’ai acheté le lendemain , après avoir vu le reportage.
Eh bine , on a pour son argent , il y a 400 pages et honnêtement , c’est drôle et cynique. A lire d’urgence quand on fait ce métier.
Elle m’a vengée de la connerie de certains passagers , cela fait du bien. :bom: - 7 juin 2010 à 17 h 36 min #114201
Ca ce vois bien que c’est une ex eagle, mais le reportage tombe bas comme toujours et son temoignage aussi, on melange tout j’entend des melanges de low cost de charter de compagnies peux scrupuleuse stop!!!!! faut arreter un peu les plateaux repas ne sont pas toxiques, je pense que c’est un amalgame pour des compagnies comme XL, EAP, ou transavia pour ne citer qu’elles les charters francais mise a part l’ancienne eagle sont tout de meme des compagnies serieuses avec quelques problemes comme dans toute entreprise, mais son livre doit rester tout de meme quelque chose a lire si on connait un temps soit peu le milieu pour avoir une vision bien objective du sujet….. à plus
- 7 juin 2010 à 17 h 39 min #114198
@haithem89 wrote:
Ca ce vois bien que c’est une ex eagle, mais le reportage tombe bas comme toujours et son temoignage aussi, on melange tout j’entend des melanges de low cost de charter de compagnies peux scrupuleuse stop!!!!! faut arreter un peu les plateaux repas ne sont pas toxiques, je pense que c’est un amalgame pour des compagnies comme XL, EAP, ou transavia pour ne citer qu’elles les charters francais mise a part l’ancienne eagle sont tout de meme des compagnies serieuses avec quelques problemes comme dans toute entreprise, mais son livre doit rester tout de meme quelque chose a lire si on connait un temps soit peu le milieu pour avoir une vision bien objective du sujet….. à plus
Il est bien là le problème : la majorité des lecteurs n’auront pas cette vision objective…
- 13 juin 2010 à 15 h 54 min #114195
Je vais acheter le bouquin et voir un peu de quoi ça parle. Je suis pas du genre à lire ça mais je suis curieuse et donc je veux voir si je retrouve une part de vérité dans ce livre.
Ensuite, suite au reportage, j’ai immédiatement compris que l’auteure avait travaillé chez Eagle Aviation qui était reconnue en France comme étant « limite » selon certains pnc ou pnt sur les ondes de Radio Galley.Comme le dit MTG, la majorité des lecteurs ne travaillent pas dans l’aérien et on risque d’avoir un amalgame sérieux. Ayant travaillée en charter, j’ai déjà eu des pax apeurés à l’idée de prendre une compagnie charter à cause de reportages montrant des crashs, des conditions de maintenance des avions immondes, des pnc ou pnt mal formés…. Alors en cette saison été qui revient, on risque d’avoir une crise de confiance des pax et ceux-là risquent de ne pas vouloir prendre un charter à cause du livre ou de divers reportages sans fond.
Comme dirait l’autre, « l’aérien, ça reste un grand mystère pour le commun des mortels! »
- 9 juillet 2010 à 17 h 28 min #114212
Je n’ai jamais travaillé dans du Charter. Néanmoins, jai des amis qui y sont.
A la lecture de ce Livre : je dis que cest du n ‘importe quoi.
On dévalorise le métier de PNC. Et cela veut quoi çà un PNC travaillant pour une Cie Charter est un PNC nul ?Restons sérieux….
- 12 juillet 2010 à 16 h 05 min #114213
@boy75 wrote:
Je n’ai jamais travaillé dans du Charter. Néanmoins, jai des amis qui y sont.
A la lecture de ce Livre : je dis que cest du n ‘importe quoi.
On dévalorise le métier de PNC. Et cela veut quoi çà un PNC travaillant pour une Cie Charter est un PNC nul ?Restons sérieux….
On remet les choses au clair! Un mauvais PNC, c’est partout qu’on en trouve! Dans toutes les compagnies, on en voit et on se les traîne en cabine. Bon, ils sont pas mauvais en tout! Certains sont très mauvais en commercial, d’autres en sécurité (plus grave), en secourisme…
Ayant travaillé en charter, j’ai vu d’excellents pnc avec une très bonne formation et beaucoup de bon sens avec une forte sensibilité à la sécurité!
Étant maintenant en compagnie régulière avec une formation sécurité extrêmement stricte et de très bonne qualité, j’ai vu des pnc…… mauvais!
Le truc pour certains pnc, c’est qu’ils travaillent dans des compagnies où ça suit pas au niveau sécurité, sûreté, formation donc on pense qu’ils sont mauvais…
Enfin, il semblerait que le livre parle d’une compagnie nommée Eagle Aviation qui était connue…. pour ses problèmes concernant la sécurité et la maintenance de ses avions (A300 par ex.). Si ça se peut, la pnc est en réalité une excellente pnc qui n’avait pas de soutien logistique pour assurer son métier dans les meilleures conditions….Enfin, pour la dévalorisation du métier…… bah…. je conseille de s’armer de patience et de sang froid…. parce que les remarques du genre : « Vous servez juste le café! »…. bah c’est presque tous les jours! Après, on prend ça avec humour et on répond : « Ouais! J’ai eu une formation spéciale pour servir le café aux hamsters! » 😆 😆
- 12 juillet 2010 à 17 h 24 min #114214
comment s’appel le livre ?
- 12 juillet 2010 à 19 h 26 min #114215
Le livre s’appel « Avions poubelles » de Lisa Bleyssac
Juste pour ajouter mon avis perso, je trouve que certaines choses ont l’air confuses, et assez difficilement concevable. Enfin bon je l’ai pris au second degré il reste cependant intéressant à lire.
- 18 juillet 2010 à 20 h 28 min #114216
Livre terminée ! Je l’ai devoré en 3 jours !
Super livre, on se retrouve toujours un peu dedans …La seule chose que je n’ai pas aimé dans ce livre c’est sa maniere de l’ecrire : trop familier , beaucoup trop .
Mais à pars ca, un tres bon livre de l’été 😀
- 18 juillet 2010 à 22 h 46 min #114217
Je trouve cet article tres interessant sur le bouquin de cette personne qui je pense a tres mal choisi le titre de son livre :
09.06.10 – 14:39
Sous le titre « Avions poubelles », une hôtesse de l’air française témoigne sous pseudo. Elle raconte tout : ce qu’elle a vu… et ce qu’on lui a dit. Rien n’est vérifiable puisqu’elle ne donne ni nom de compagnies ni preuves de ce qu’elle avance. Mais la poubelle n’est peut-être pas là où on croit…
Invité à rencontrer l’hôtesse en question ce mercredi dans un hôtel bruxellois, pour la présentation de son livre (que je n’ai pas pu lire avant), j’ai eu la surprise de découvrir, sous sa perruque et ses lunettes noires, une personne qui n’avait pas envie de se mouiller. Exemples choisis :
– Votre livre s’appelle « Avions poubelles », vous n’y allez pas de main morte. Vous considérez que les passagers courent un risque particulier aujourd’hui ?
-« J’ai écrit ce livre parce que j’ai travaillé pour une compagnie dont les avions accusaient pas mal d’heures de service et n’étaient pas forcément aux normes au niveau cabine ».
– Vous êtes consciente que, ce livre étant écrit sous pseudo et ne comportant pas les noms des compagnies incriminées, rien n’est vérifiable ?
-« Je raconte les choses comme je les ai vécues ; si les gens n’y croient pas, ils n’y croient pas ».
– Quels risques avez-vous pris en écrivant ce témoignage, qui vous poussent à le faire sous couvert d’anonymat ?
-« Je n’ai pas envie d’être reconnue, bien entendu. Je veux continuer à exercer mon métier ».
– Vous dites que certaines pièces sont munies de faux certificats (p. 316)
– » Une fille responsable des achats en avait marre parce qu’on lui demandait de signer des papiers, même quand ils ne correspondaient pas à la pièce ».
Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces déclarations ne sont pas suffisantes pour donner froid dans le dos à un éventuel passager. J’ai donc plongé dans les quatre cents pages du livre pour en avoir le cœur net. Et là, je suis tombé de ma chaise !
En fait d’avions poubelles, Lisa Bleyssac, puisque c’est le nom de plume que s’est choisi l’hôtesse en question, nous livre en vrac mille anecdotes placées bout à bout. Il y en a presque une par page. Bien sûr, dans le tas, quelques-unes sont pour le moins étonnantes. Mais aucune ne justifie le titre de son témoignage. Se plaignant des rythmes infernaux et des conditions de logement en escale à maintes reprises, Lisa Bleyssac nous parle par exemple de problèmes à répétition qui font faire le tour de l’horloge à tout un équipage (hôtels non réservés, navettes absentes, documents mal préparés, etc.). Mais à la page qui suit, elle nous vante les mérites des nuits de fêtes et des sorties en boîte qui font partie du métier !
Les plateaux repas trop peu nombreux complétés avec les restes de ceux qui ont mangé les premiers, les papiers hygiéniques placés sous les cafés parce qu’il n’y a pas de serviettes, les petits pains tombés et remis dans les assiettes, c’est clair, rien de tout cela n’est ragoûtant. Mais qui est allé voir en cuisine ce qui se passait dans les restaurants ? Et ces pratiques ont-elles cours sur toutes les compagnies ? Au lecteur de se faire un avis. Quant aux pires souvenirs de l’hôtesse de l’air, on pointera entre autres un tympan percé (pour l’avoir vécu, je ne nie pas que cela fait très mal, mais tout de même) suivi d’un gigantesque coup de soleil pendant sa convalescence à la piscine. Ou les chariots repas aux roues grippées qu’il faut malgré tout diriger entre les rangées. L’anecdote, narrée page 167, nous vaut un « L’HORREUR » en majuscules. On croit rêver !
Parle-t-on bien d’avions poubelles dans ce livre, ou des tribulations d’une pauvre hôtesse qui a mal aux pieds d’avoir dansé toute la nuit ? Honnêtement, le lecteur est en droit de se poser la question. Loin de moi l’idée de dire que le métier d’hôtesse de l’air est aussi relax et idyllique que ne le laissent supposer uniformes et sourires de circonstance, mais il ne faut pas prendre le lecteur pour un imbécile.
Alors, me direz-vous, pourquoi cet article ? Parce que l’éditeur n’en est pas à son coup d’essai. Après les révélations tout aussi « choc » d’une prof (« Madame, vous êtes une prof de merde ! ») et celles d’une femme de détenu (« Des barreaux et des anneaux »), également écrites sous pseudo, on a l’impression que les éditions de l’Arbre ont trouvé le filon. Et ne se préoccupent guère de relire les manuscrits. Celui-ci bat tous les records en matière de non-écriture. Un peu de re-writing ne lui aurait pas fait de tort. Un regard éditorial réel non plus.
Voilà des livres qui ne sentent pas bon. Exactement comme la poubelle qu’ils dénoncent… Et qui occupent malheureusement trop souvent les places disponibles dans les rayons des librairies au détriment de bonnes enquêtes, de bios fouillées ou bien sûr, d’excellents romans.
T. Bellefroid
- 19 juillet 2010 à 1 h 24 min #114219
je l’ai aussi acheté , j’avoue l’avoir fini en trois jours .. je l’ai dévore …je pense que c’est un bon livre a donner a des personnes qui ne sont pas dans le monde aérien mais pas trop idiot non plus qui peuvent faire la part des choses … je trouve que c’est bien expliqué le cursus pour être navigant que on est pas que des serveurs ou serveuses de l’air que c’est difficile ect ect… le coté famille me plais bcp et bizarrement son monde me fait rêve.. malgré toutes ses histoires même si sa peut être faux je trouve sa quand même assez intéressant a vivre et a raconter .je l’envie si c’est vrai…. sa me donne encore plus de continuer a bosser dans cet univers .
- 27 avril 2012 à 18 h 30 min #114220
Moi, je suis un ancien PNC espagnol qui a volé pour le compte de Skyjet. Quelqu´un se souvient de cette compagnie belge? Quelqu´un la connaît? Je ne suis pas très au courrant du fonctionnement des compagnies françaises d´aujourd´hui, encore moins d´Eagle Aviation France, voire des belges, mais les vols avec la moitié de l´uniforme livré par la boîte et l´autre par mon père je l´ai vécu. L´avion (un DC10-15) laissait beaucoup à désirer lui aussi, le pauvre. Il y avait des sièges dont la tablette était cassée et personne ne s´occupait de réparer. Quand le vol était complet, je vous explique pas la gueule du pax qui avait eu droit à ce siège! Pour ce qui est la formation, bien qu´elle était correcte, il y avait néanmoins des lacunes: la première fois que j´ai embarqué pour un vol, je savait pas où se trouvaient les bouteilles d´oxygène, le doctor´s kit, les balises, les feux de Bengale… La formation à bord du DC10 qu´exploitait la compagnie était quasi inexistante (une seule visite à l´avion pendant la formation). Par contre, on a passé des heures et des heures à apprendre le fonctionnement des portes (en classe, avec le CAM, une vraie brique). En ce qui concernait le service à bord, un peu de théorie autour d´une table (très agréable, il faut le dire), on nous lachait á bord et démerdez-vous! Y avait-il un besoin soit disant pressant de personnel et peu de temps pour le former? Je l´ignore. Quand à la maintenance de l´avion, mon parcours chez Skyjet a été court et je ne sais pas si elle était à la hauteur, mais enfin, vu comment était entretenue la cabine, je me fais une idée. Les vols étaient de la bricole et plus louche les uns que les autres. C´est vrai que je me suis amusé à cette époque, et que je remercie Skyjet de m´avoir donné la chance de voler alors qu´en Espagne, à cause de l´âge (plus de 30), en temps que débutant c´était bouché. Mais franchement, c´est pas parce qu´il y a Air France ou Ibéria, où tout est nickel et l´argent coule à flots, qu´il y a pas de compagnies prêtes à tout pour se frayer un chemin, pour survivre. Lors de mon premier vol, quand j´ai dû porter une veste à mon père, comme j´ai dit avant, j´en revenais pas. C´est là que je me suis rendu compte que dans l´aéronautique tout était possible. Si ladite Lisa Bleyssac raconte tout ce qu´elle raconte (le livre je l´ai lu), moi je la crois, même si c´est raconté en vrac. Et oui, mesdames et messieurs, les avions poubelle existent malgré tout! En France, comme en Espagne… (je vous rafraichis la mémoire: Air Plus, qui embauchait QUE des hôtesses et à condition qu´elles tiennent dans l´une des deux tailles de l´uniforme… Pas très sérieux. La même compagnie qui a fait un scandale lors d´un décollage au Cuba pendant lequel l´Airbus perdait son carburant par dessous l´aile… Ou Spanair, quel dommage! Un société sérieuse qui a fini comme tant d´autres, appauvrie et en déposant le bilan en faisant plus de cent morts dans un accident qui n´aurait pas eu lieu dans une compagnie sans difficultés financières).
- AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.