Présentation du C919, le nouvel appareil commercial chinois

Espérons qu’ils n’auront pas les mêmes problèmes industriels lors de la fabrication que des sous-traitants de fabricants d’automobiles en ont eu :

même en construisant une usine « aux standards » Européens ISO machinchose,
même en travaillant avec les mêmes processus de certification de qualité à tous les maillons de la chaine,
même en travaillant avec les mêmes matières premières,
même en travaillant avec des responsables Européen expatriés qui travaillent conjointement avec des responsables « locaux »,
…
y a rien à faire : le terme de « conscience professionnelle » est vraiment une affaire de « conscience individuelle », et souvent les sous-traitant ont du s’y reprendre à plusieurs fois avant d’accepter les pièces des sous-traitants Chinois !

Certes, une partie de leur employés est allé à l’école, mais une autre non , et quel que soit le pays on ne peux pas demander à une population qui essaye de survivre d’avoir une « conscience professionnelle » aussi importante que celle d’un travail d’artisan que demande la fabrication des pièces d’un avion !

Ce principe vaut pour une partie des Chinois, mais aussi pour beaucoup d’autres pays comme beaucoup de pays Africain (j’aurais été tenté de dire « le continent entier » tellement ils mobilisent des ressources pour essayer de survivre que de faire du travail à forte valeur ajoutée est loin de leur priorité), et le Brésil également, à qui on négocie la vente de l’avion Rafale avec le transfert des technologies : même si le Brésil est une nation qui a d’indéniables qualités de quantités et de qualités d’ingénieurs (comme la Chine), et qu’elle fabrique des avions et participe même à la conquête spatiale, il y a certaines parties d’un avion qui nécessitent des mentalités d’artisan d’orfèvrerie et cela ne s’apprend pas à l’école ni avec des patrons expatriés !

D’où justement le terme de « savoir faire » en terme de « valeur ajoutée » lors de la vente d’un produit : avoir des millions d’ingénieurs, c’est bien, ils ont montré qu’ils avaient les capacités intellectuelles à savoir faire des calculs, comme ceux qui passent le CFS et qui ont prouvé qu’ils étaient capables de certaines choses, mais pour certains domaines il faut avoir la mentalité qu’il faut, et les ingénieurs, comme pour les aspirants PNC, on l’a ou on ne l’a pas !

C’est simple : pour arriver à un résultat « parfait » (par rapport aux calculs demandés), il ne faut pas se contenter « d’à peu près », il faut être « un chieur », un « râleur », un gars « jamais content » et qui va toujours essayer de vouloir faire mieux jusqu’à arriver au résultat demandé !
Bref, il faut un « Français » quoi 😀
C’est peut-être pas un hasard si la France a, dans de nombreux domaines, des artisans et autres ingénieurs, qu’on vient nous débaucher à pris d’or.

Il y a des exemples : en matière d’armement Naval, par exemple, les tâches ont tendance à s’automatiser, la quantité de personnel « exécutant » se raréfier, au profit d’officiers ingénieurs qui gèrent les systèmes sur des pupitres informatiques. Certains pays qui auraient les moyens d’acheter ce genre d’appareils ne le peuvent pas car il n’est pas dans la mentalité du pays que les officiers gèrent des ordinateurs, tâches habituellement dévolues aux hommes de rang inférieur !

Bref : que la Chine construise des avions, avec les responsables d’Airbus, Thalès etc.. derrière qui assistent…soit…
Moi je demanderais à voir les crash-tests (enfin, j’me comprends !) avant (quand on se souvient des crash-tests effectués sur les voitures Chinoise, ça faisait bien peur !)

(bon, désolé pour mes propos « dénigrants sur la qualité de fabrication des industries Chinoises, mais ils ne font rien pour rassurer la population non plus, et je considère donc mes peurs primaires comme justifiées, en espérant que l’avenir me donnera tort et qu’il n’y aura pas d’accidents !)