L’affaire de la chemise arrachée qui a secoué Air France est actuellement jugée en appel au tribunal de Bobigny.
Hier, lundi 19 mars 2018, l’avocat général a requis de trois à cinq mois de prison avec sursis contre quatre ex-salariés de la compagnie aérienne Air France. Il a requis une peine plus lourde qu’en première instance pour deux de ces quatre prévenus qui sont actuellement jugés pour des violences lors d’une manifestation au siège d’Air France en 2015.
Concernant les huit autres prévenus, il a demandé que soit confirmé les amendes de 500 euros prononcées en première instance.
Cette affaire n’est pas pour calmer le climat social fortement dégradé au sein de l’entreprise et pourrait bien mettre de l’huile sur le feu lors de la grève prévue ces prochains jours.