Level, la compagnie aérienne low-cost du groupe IAG (British Airways et Iberia) arrive à Paris Orly l’été prochain et a bien l’intention de s’y faire une place.
Ce sera deux Airbus A330-200 tout neuf qui seront exploité au départ de l’aéroport parisien à destination de Montréal, Fort de France, Pointe à Pitre et New-York. Level se positionne sur le même créneau que la compagnie aérienne Norwegian, Willie Walsh, patron d’IAG a indiqué :
Norwegian a montré qu’il existait un segment de marché non couvert par les compagnies classiques. Pour y réussir, on ne peut pas se contenter d’un positionnement hybride : il faut offrir des prix bas tout le temps, et donc avoir la base de coûts d’une vraie low-cost. Avec une stratégie hybride, vous ne pouvez pas proposer des prix de 99 euros, sauf à sacrifier votre rentabilité.
Pour le patron d’IAG la rentabilité doit être entre 12% et 15%, la même que les autres compagnies aériennes du groupe.
Si Air France, avec Joon, se positionne sur un segment dont personne ne sait s’il sera porteur ou pas, IAG a clairement décidé de se positionner sur le low-cost pur et dur, un marché porteur qui a fait et fait encore ses preuves. Willie Walsh a bien l’intention de mettre les moyens pour développer sa compagnie aérienne low-cost. Si cet été elle comptera en tout 5 appareils, il est prévu qu’elle en exploite une trentaine d’ici à 2022.
Pour Willie Walsh la monté en puissance du low-cost long-courrier ne se fera pas au détriment des majors qui opèrent sur les même routes.
La beauté de ce segment du low-cost long courrier, c’est qu’il ne cannibalise pas les lignes existantes, indique Willie Walsh. C’est un nouveau marché que l’on crée, avec des passagers qui n’auraient pas pris l’avion sans ces tarifs très bas.
L’année 2018 risque d’être une année pleine de surprise et de nouveauté en France avec Joon, Level et la montée en puissance de French blue vers la Polynésie…
Et c’est parti pour les comparatifs de tarifs qui, une fois de plus, ne voudront pas dire grand chose puisqu’ils dépendent :
– du remplissage,
– de la période,
– des options,
– du repas ou non pour la low cost, sans compter le service clientèle dont on connait les failles pour ces dernières.
Et à une date donnée, LEVEL sera moins chère qu’ Air Caraïbes ou Air France, à une autre date Air Caraïbes battra ses concurrentes et le lendemain ce sera au tour d’AF.
Sauf quand sur des destinations il va y avoir 5 compagnies par ex. Les Antilles…
« Sauf quand sur des destinations il va y avoir 5 compagnies par ex. Les Antilles… »
Alors dans ce cas, ce sera a tour de rôle.
Une des 5 sera en tête de « la compagnie la moins chère » à une date donnée, un instant T comme ça se passe sur les USA.
Non pas 5 mais 6… certaines baisseront rideaux. Toutes ces entreprises embaucheront elles sous contrat français??
Certaines baisseront rideaux….c’est que je pensais aussi pour XL Airways sur la destination antilles….et pourtant elle est toujours là…… »LEVEL » propose encore moins cher sur cette destination…bonne chance