Le ministère égyptien de l’aviation a indiqué ce jour que des traces d’explosif avaient été retrouvées sur le corps de certaines des victimes du crash du vol EgyptAir qui a disparu le 19 mai dernier. La piste criminelle est donc relancée.
Le 19 mai 2016 un Airbus A320 qui effectuait le vol Paris – Le Caire disparait soudainement alors qu’il se trouve au-dessus de la Méditerranée a environ 11 000 mètres d’altitude. Tous les occupants, 66 personnes, sont morts. Les boites noires ont permis de savoir qu’avant le crash il y a eu de la fumée à bord et qu’un des pilotes a prononcé le mot « feu ». Mais personne ne sait d’où la fumée venait et les causes du feu sont toujours inconnues.
Depuis le début les égyptiens privilégient la piste terroriste quand la France préfère l’option de la défaillance mécanique mettant en cause la compagnie aérienne. C’est plus simple et permet de se décharger de toute responsabilité.
Maintenant il va falloir déterminer d’où viennent ces traces d’explosif sur le corps de certaines victimes. Etait-il à bord ? En cabine ? Dans la soute ? L’avion va-t-il été abattu par un appareil présent pour des exercices militaires ?
Maintenant ça va devenir une guerre de communication entre la France et l’Egypte, chacun voulant prouver que la faute vient de l’autre. Une association de victimes françaises qualifie cette nouvelle de « manipulation » et précise:
Aucun élément n’accrédite la piste terroriste. Il s’agit d’un chantage de la part des autorités égyptiennes pour faire accréditer cette thèse et protéger la compagnie EgyptAir en rejetant la responsabilité sur Paris.
Les semaines à venir risquent d’être riches en rebondissements.