Le texte de loi concernant la grève dans le milieu aérien a été rejeté au Senat. Ce texte, qui a pour but de permettre aux passagers de connaître a l’avance le trafic pour s’organiser ne semble pas plaire aux partis de gauche qui ne l’ont pas adopté a 175 voix contre et 168 pour. Le texte, parfois présenté comme une interdiction du droit de grève ou même un « réquisitionnement », demande aux grévistes de prévenir leur hiérarchie au moins 48 heures à l’avance pour que l’entreprise puisse informer les passagers et clients au moins 24 heures à l’avance de l’état du trafic.
Les socialistes et autres mouvements de gauche ont donc choisi le statu-quo permettant à quelques centaines de personnes de paralyser une société de plusieurs milliers de salariés en faisant perdre à cette dernière des millions d’euros chaque jour (exemple pour Air France, valable dans les autres compagnies aériennes françaises). Ne parlons pas des clients qui se retrouvent bloqués mais qui, à force, prendront une compagnie étrangère au détriment des compagnies françaises (voir les nombreuses contributions sur internet). En dix ans les compagnies aériennes françaises ont perdu 11 points de part de marché au départ des aéroports français passant de 59% du trafic global à 48% (baromètre FNAM).
Au moment où l’on parle d’un autre préavis de grève qui pourrait être déposé par le SNPL pour les jours à venir il semble urgent de réagir, même les syndicalistes pilotes hollandais membres du puissant VNV (équivalent SNPL) ont expliqué a leurs homologues français «si les pilotes continuaient dans la voie du conflit ils allaient faire couler leur compagnie».
Merci à Régis Hector pour son autorisation, son blog à visiter: http://www.hector-bd.com/