Concernant la taxe carbone, Air France a indiqué que « la mise en place de ce mécanisme alourdira les charges et ce sera inévitablement supporté par le client » avant de préciser que la compagnie aérienne fera son possible pour minimiser au maximum les répercussions. Cela devrait être possible avec une flotte d’appareils récents (moins de 10 ans en moyenne) mais coûter quand même entre 50 et 100 millions d’euros par an.
Pendant la mise en place de cette nouvelle taxe la direction du groupe se retrouve aujourd’hui pour avancer sur les solutions permettant de sortir le groupe de la situation déficitaire actuelle. C’est surtout au niveau d’Air France qu’il y aura du travail car KLM est bénéficiaire. Demain sera présenté lors d’un comité d’entreprise Air France les premières pistes qui, présidentielles obligent, ne devraient pas comporter de licenciement.