Mais quel mal mystérieux a frappé les passagers du vol AA109 d’American Airlines qui devait relier Londres à Los Angeles mercredi soir ?
2 heures après le décollage une hôtesse de l’air fait un appel pour savoir s’il y a à bord un médecin, une infirmière ou un professionnel de santé et les lumières en cabine sont allumées. L’ambiance à bord devient tendue.
Une hôtesse de l’air est évanouie et, un peu plus tard, c’est plusieurs passagers qui commencent à se sentir mal. Etourdissements et pertes d’équilibre frappent plusieurs passagers et également plusieurs hôtesses de l’air et steward. Le pilote du Boeing 777 décide de faire demi-tour, de toute façon il n’a plus assez de membre d’équipage pour poursuivre !
Apres une inspection des bagages et un examen des passagers il n’est pas possible de savoir ce qui a provoqué cette « épidémie » à bord de l’appareil. Le mystère reste entier même si l’hypothèse de fuite au niveau des moteurs est sans doute l’explication la plus plausible car cela est déjà arrivé.
Dépressurisation lente ? c’est aussi possible. Sachant que les 1ers touchés sont les plus actifs en cabine –> les PN
J’ai connu le même problème en A310, début des années 90!
Plusieurs passagers se trouvant mal brusquement après quelques heures de vol…. On leur administrait de l’oxygène, et cela allait mieux! Cela s’est répété avec le même avion lors d’un vol suivant; toujours des passagers relativement jeunes et en bonne forme, qui se levaient comme pour se rendre aux toilettes, et qui s’affalaient brutalement dans l’aile, sans faire un mouvement pour se retenir! En prenant le Trouble Report, je me suis aperçue que sur tous les derniers vols de cet avion, l’équipage avait du faire usage de plusieurs bonbonnes d’oxygène thérapeutique….
J’ai fait un rapport urgent au service technique, suite à quoi ils ont ait une recherche approfondie.
La conclusion en fut la présence éléments toxiques dans les filtres du système d’air conditionné!
Désolée, mais je ne me rappelle plus des termes techniques employés, mais cela en revenait à ce que je viens d’écrire!
Une dépressurisation se verra à l’analyse des boites noires (enregistreur de paramètres comme des bruits et conversations au cockpit).
L’hypothèse d’une contamination du conditionnement d’air par de l’huile moteur est tout à fait plausible car ces huiles, lorsqu’elles se dégradent à très haute température, génèrent de puissants neurotoxiques…
Malheureusement, si c’est le cas, il y aura des séquelles à long terme…
–> Aerotoxic syndrome