Ce dimanche 28 mai, un vol Air France reliant Osaka à Paris aurait subi un impact d’oiseau lors du décollage et fait demi-tour. Au lieu de poursuivre sa route, le vol Air France AF-291 a été contraint de faire demi-tour après trois heures de vol pour retourner à l’aéroport de départ.
Selon les sites internet de suivi des vols, l’Airbus A350-900 immatriculé F-HTYO était censé suivre la route standard. Cependant, alors qu’il s’éloignait des côtes japonaises à 34 000 pieds, le vol Air France a fait demi-tour suite a une collision avec un oiseau. L’Airbus A350 a amorcé une descente après avoir déclaré urgence une au contrôle aérien.
L’avion est descendu à 15 000 pieds et a ralenti à 280 nœuds, retournant à Osaka pour un atterrissage en toute sécurité. Le retard du retour après l’impact des oiseaux pourrait être dû au fait que les pilotes n’ont pas immédiatement réalisé l’étendue des dégâts, qui sont devenus plus évidents à mesure que l’avion montait.
Des photographies prises après l’atterrissage indiquent que le radar météorologique, situé sur le nez, a également été endommagé. Air France n’a pas encore fait de commentaires officiels sur l’urgence L’airbus A350 attend des pièces de rechange pour réparer les dégâts causés par l’impact des oiseaux.
La menace des oiseaux dans l’aviation
Un « bird strike » dans l’aviation se produit lorsqu’un oiseau entre en collision avec un aéronef, généralement au décollage, à l’atterrissage ou en vol à basse altitude.
Les impacts d’oiseaux peuvent présenter un risque important pour la sécurité des vols car ils peuvent endommager les systèmes critiques de l’avion tels que les moteurs ou les fenêtres du cockpit. Dans le pire des cas, les impacts d’oiseaux peuvent entraîner une panne de moteur ou compromettre la visibilité du pilote, ce qui pourrait entraîner un atterrissage d’urgence ou même un crash.
Les oiseaux sont attirés par les aéroports en raison de l’abondance de nourriture et des espaces ouverts, ce qui augmente les risques de tels incidents. À l’échelle mondiale, les compagnies aériennes et les aéroports prennent des mesures pour minimiser le péril aviaire grâce à des programmes de gestion de la faune, des avancées technologiques et à la formation des équipages pour gérer efficacement ces situations. Malgré les dangers potentiels, il est important de noter que la plupart des impacts d’oiseaux ne causent pas de dommages importants et que la majorité des vols ne sont pas affectés.
Ce n’est finalement pas un bird strike mais une défaillance structurelle du radôme qui est en expertise BEA / Air France / Airbus.
Merci pour l’information et si vous avez des news supplémentaires, n’hésitez pas 😉