29 novembre 2024
Boeing 737 de Ryanair

Boeing 737 Ryanair © Ryanair

Vol Ryanair détourné, rapport reporté…

OACI a reporté la publication de son rapport d’enquête sur le vol Ryanair détourné en mai par la Biélorussie.

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Au milieu de l’escalade du conflit des réfugiés entre la Biélorussie et l’UE, l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) a reporté la publication de son rapport d’enquête sur le vol Ryanair détourné en mai par la Biélorussie.

Le conseil de l’OACI a décidé de reporter l’examen du rapport d’enquête à sa prochaine réunion en janvier, a indiqué mardi l’organisation onusienne basée à Montréal. Les représentant de l’organisation ont tweeté :

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Le Conseil de l’OACI a décidé de reporter l’examen du rapport d’enquête sur le vol Ryanair n° FR4978 jusqu’à sa prochaine session en janvier 2022, principalement en raison du volume de données fournies et de la nécessité de clarifications supplémentaires du gouvernement.

OACI

Pour justifier cela, L’OACI a fait référence à la quantité d’informations soumises et à « des éclaircissements supplémentaires requis ». L’examen du rapport d’enquête était initialement prévu pour ce mois de novembre.

Le 23 mai, les autorités de la Biélorussie ont contraint un avion de Ryanair en route d’Athènes vers Vilnius à faire escale à Minsk. Cela sous prétexte d’une alerte à la bombe et avec un avion de chasse en escorte.

Le militant d’opposition Roman Protassewitsch, exilé en Pologne et en Lituanie, et son amie Sofia Sapega, originaire de Russie, y ont été arrêtés.

La procédure avait suscité de vives critiques internationales à l’encontre du Bélarus. Les membres de l’UE et d’autres États occidentaux tels que les États-Unis ont réagi par des sanctions contre la Biélorussie sui te a ce vol Ryanair détourné.

Les tensions entre la Biélorussie et l’Occident ont augmenté depuis l’incident. L’UE accuse le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko d’avoir délibérément introduit clandestinement des migrants du Moyen-Orient vers les États membres de l’UE que sont la Lettonie, la Lituanie et la Pologne afin de riposter contre les sanctions adoptées par Bruxelles.

Selon le gouvernement polonais, il y a actuellement 3 000 à 4 000 migrants et réfugiés dans la zone frontalière biélorusse avec la Pologne. Au vu de la situation mardi, le ministre fédéral de l’Intérieur Horst Seehofer (CSU) a appelé à davantage de soutien à la Pologne et à l’Allemagne depuis Bruxelles.

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