Le tribunal administratif de Poitiers a donné raison à la compagnie aérienne low-cost Ryanair au détriment du SMAC (Syndicat Mixte Aéroports Charente). Ce syndicat, qui peut facilement être associé au conseil général au vu des sommes versé par ce dernier, réclamait la somme de 865 000 euros a Ryanair pour « rupture anticipée et brutale ».
En 2010 Ryanair a quitté l’aéroport d’Angoulême car le SMAC refusait de payer 175 000 euros supplémentaires pour les aides marketing. Le tribunal a indiqué être incompétent en la matière et laisser le soin au tribunal de Londres de juger l’affaire. Ce dernier l’a d’ailleurs déjà fait en condamnant le SMAC à payer 400 000 euros à Ryanair. Tout n’est pas fini mais il semblerait que le Conseil General va y laisser quelques centaines de milliers d’euros et l’ambiance va être plutôt tendue lors des prochaines réunions. « La gestion de cette affaire, ça sent l’amateurisme à plein nez », selon François Bonneau, chef de la droite au Conseil General. Avant d’ajouter que pour le Parti Socialiste « C’est un constat d’échec total pour la majorité. L’addition promet d’être salée pour le contribuable, notamment en frais de justice. Et, au final, qu’a-t-on ? Une piste bien calibrée pour recevoir des vols commerciaux… Et rien du tout dessus ! ».