Air France – KLM a annoncé hier le remboursement intégral de son PGE (prêt bancaire garanti par l’État français). Le groupe franchissant une dernière étape vers le remboursement intégral des mesures de soutien à la liquidité de l’État.
Air France – KLM a intégralement remboursé les 2,5 milliards d’euros restants de son PGE initial de 4 milliards d’euros.
La solide position de trésorerie du groupe combinée au produit de 1 milliard d’euros du Sustainability-Linked Bond émis en janvier 2023 a permis d’accélérer et de boucler le remboursement intégral de l’encours « PGE ». Les Sustainability-Linked Bonds sont des instruments financiers. Il s’agit d’emprunts obligataires dont les caractéristiques – les taux d’intérêt notamment – varient selon que l’émetteur atteint ou non des objectifs en matière de développement durable ou de critères ESG.
Ce remboursement intégral contribuera à lisser le profil d’endettement du groupe, à réduire les charges financières et à limiter l’exposition résiduelle aux taux variables.
Air France – KLM, une bonne année 2022
En 2022, Air France – KLM a enregistré un fort rebond de ses revenus dont un résultat opérationnel en amélioration. Cela permet une trésorerie solide de 10,6 milliards d’euros à fin 2022. Fort de cette solide performance opérationnelle, le groupe a émis avec succès en janvier 2023 une première obligation liée au développement durable pour un montant total de 1,0 milliard d’euros.
Dans ce contexte, Air France – KLM a conclu un accord avec l’État français et le syndicat des neuf banques participant au « PGE ». Cela permet au groupe de procéder au remboursement intégral de l’encours de 2,5 milliards d’euros. Cela avait été annoncé lors de la présentation des résultats de l’exercice 2022 le 17 février 2023. Pour ce faire, le groupe a utilisé le produit de 1,0 milliard d’euros du Sustainability-Linked Bond et 1,5 milliard d’euros de sa trésorerie disponible. Ce remboursement intégral contribuera à lisser le profil d’endettement du Groupe, à réduire les charges financières et à limiter l’exposition résiduelle aux taux variables, et marque une dernière étape vers le remboursement intégral des mesures actuelles de soutien à la liquidité de l’État français.