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XL Airways et Aigle Azur passent au tribunal

Faillite compagnies aériennes

Aigle Azur © DR

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XL Airways et Aigle Azur passent au tribunal aujourd’hui pour tenter de se construire un avenir dans le secteur aérien français.

Victimes de l’immobilisme de l’Etat et des taxes franco-françaises qui ne cessent de pleuvoir sur le pavillon français, ces deux entreprises sont aujourd’hui à l’agonie. L’Etat a bien organisé les assises du transport aérien, une sorte de grand-messe ou chacun se montre et vomit de belles paroles, qui ont abouti à rien,  aucune décision et encore moins d’action n’ont été prise afin de permettre au pavillon français de se relever. Mieux, seulement quelques mois après l’Etat décide de mettre en place une nouvelle taxe, une taxe carbone !

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Depuis des années l’Etat fait son possible pour détruire le pavillon français a coup de taxes, d’accord « Rafale contre créneaux »… sans jamais mettre en place la moindre action concrète pour sauver un secteur qui périclite depuis des années ! Les compagnies aériennes françaises, Air France en tête, n’ont pas cru à la montée du low-cost qui a littéralement explosé dans l’hexagone en prenant de plus en plus de part de marché. Les compagnies aériennes françaises ont réagi, bien tard en effet, pour se battre. La première a été Air Lib qui a mis en place Air Lib Express et a siphonné les lignes d’Air France mais, sous le poids des charges et taxes, elle a coulé. XL Airways a tenté de se positionner sur le low-cost long-courrier mais, avec des charges bien plus importantes que ses concurrentes, aucune chance et aujourd’hui elle est à l’agonie…

Le Tribunal d’Evry va aujourd’hui examiner les 4 offres restantes qui pourraient permettre à Aigle Azur de ne pas disparaitre pendant que le tribunal de Bobigny XL Airways demande son placement en redressement judiciaire. Il reste une offre portée par Lionel Guérin et Philipe Micouleau et une de l’actionnaire Gérard Houa. Ces deux offres promettent de « sauver » un maximum d’emplois. Les deux autres sont celle de Vueling qui souhaite les créneaux et une en nom propre.

Du côté de XL Airways on a besoin de 35 millions pour passer l’hiver, saison traditionnellement plus creuse. Selon une source proche du dossier des discussions seraient en cours avec des repreneurs potentiels, dont Air France. Laurent Magnin, patron charismatique qui n’a pas sa langue dans la poche, a clairement désigné les charges, taxes et autres poids franco-français comme étant une des raisons principale qui empêche une saine et libre concurrence sur le marché du transport aérien en Europe.

La semaine va donc être cruciale pour deux compagnies aériennes françaises, peut-on espérer voir l’Etat prendre ses responsabilités qui sont loin d’être négligeables ? Peut-être va-t-il mettre en place une nouvelle grand-messe du blabla sans résultat pendant que des milliers de salariés perdent leurs emplois, comme toujours…

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