Une étude américaine publiée dans la revue médicale Environmental Health arrive à la conclusion que les personnels navigants (hôtesse de l’air, steward et pilote) ont un risque plus élevé de développer un cancer que le reste de la population.
C’est essentiellement les cancers du sein, le l’utérus et de la prostate qui prédominent. Cette étude a été réalisée avec 4 011 personnes « volantes », travaillant en tant que navigant et 5 713 « rampantes ». Les navigants auraient un risque supérieur de 15% de déclarer un cancer et en particulier des cancers du sein, de l’utérus, gastro-intestinaux et de la thyroïde. Le risque de cancer de la peau est lui aussi plus élevé pour les hôtesses de l’air, stewards et pilotes.
Cela serait la conséquence d’une irradiation plus importante, un rythme circadien perturbé et un manque de sommeil fréquent.
Il est également a noté que, selon une étude française de la CRPN, les navigants ont une espérance de vie plus élevée que le reste de la population. (https://www.pnc-contact.com/2013/11/10/les-navigants-vivent-vieux-13495)