Est-ce un énième rebondissement dans l’enquête du crash de l’Airbus A330 d’Air France qui faisait le vol Rio – Paris AF447 ou juste un non-évènement comme il y en a déjà eu ?
Michel Mommayou, père d’une victime, affirme que le pilote en fonction lors du décrochage qui a entrainé la mort de 228 personnes n’était pas autorisé à piloter l’appareil car il ne possédait pas les qualifications requises ! Après avoir mis en cause les sondes pitot et Airbus ce nouvel élément viendrait charger un peu plus l’équipage qui, et c’est pratique, n’est plus là pour se défendre.
Selon père de Virginie, entouré d’une équipe d’expert aéronautique (ancien pilote Air France, contrôleur aérien…) affirme que le copilote qui a pris la place de PF (Pilote en Fonction) lors du départ du commandant de bord ne possédait pas sa licence de pilote de ligne. Un supplément d’expertise a été demandé.
Cédric B, le deuxième copilote assis en place droite, était le pilote en fonction lors de l’accident, c’est-à-dire que c’est lui qui endossait le rôle de commandant de bord vis-à-vis du deuxième copilote qui était lui en place gauche. Fait troublant, dans l’enregistrement du CVR (Cockpit Voice Recorder) on entend le commandant de bord demandé si Cédric B. à bien sa qualification alors qu’il quitte le poste pour aller se reposer.
Cédric B., selon Michel Mommayou, avait son ATPL (Air Line Transport Pilot) théorique mais pas pratique. La partie pratique ne peut se passer qu’après 1500 heures de vol et permet de valider la licence et d’officier en tant que commandant de bord.
Il va être très facile de savoir si l’ATPL était complet ou non mais quid des conséquences si il ne l’était pas ? Air France pourrait-elle en payer le prix ou cela finirait il uniquement sur le dos du commandant de bord qui, lui non plus, n’est plus là pour se défendre ?