Tim Clark, le président d’Emirates n’y va pas par quatre chemins :
Si l’accord de ciel ouvert américain devait s’écrouler, nous remettrions en cause nos achats de Boeing 777.
Autant dire qu’il met la pression sur l’administration Trump concernant le projet de modification des droits d’accès au ciel américain pour Emirates. Cette dernière possède déjà 170 Boeing 777 et la remise en question des accords signés en 1992 pourrait bien inciter le patron d’Emirates à choisir Airbus plutôt que Boeing dans les années à venir. Il en a d’ailleurs rajouté une couche au cas où sa menace n’aurait pas été assez claire :
Sans la certitude du maintien du ciel ouvert aux USA, nous repenserions notre regard sur les commandes d’avions déjà engagées avec Boeing.
Si cela semble une bonne nouvelle pour Airbus ça l’est beaucoup moins pour les compagnies aériennes européennes qui risquent fort de voir une montée en puissance d’Emirates, pas de créneaux pas d’Airbus pourrait bien être la prochaine petite phrase de Tim Clark !