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Air France, sécurité des vols

Boeing 787

Boeing 787-9 Air France © Mathieu Douhaire

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Airbus A340 © Air France

Air France a, en cinq mois, réalisé trois décollage jugés critiques au départ de Bogota et le BEA enquête et l’inspection du travail a décidé de porter l’affaire devant les tribunaux.

Le 11 mars dernier un Airbus A340 passe le seuil de piste à 1 mètre (environ 3.3 pieds), bien en dessous de l’altitude minimum règlementaire. Le CHSCT résume :

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L’avion a évité de justesse une collision avec le sol.

Bogota est un terrain en altitude et, à cette hauteur, la poussée des moteurs est réduite à cause de la densité de l’air qui est plus basse qu’au niveau de la mer. En 5 ans ce n’est pas moins de 15 décollages tardifs qui ont eu lieu pour des Airbus A340 d’Air France.

Le 6 avril dernier ainsi que le 19 aout ce type d’incident se répète au départ de Bogota mais, ces fois ci, avec un autre type d’appareil.

L’administration, sans attendre la fin de l’enquête du BEA, assigne Air France en référé pour l’obliger à prévoir une escale afin de pouvoir décoller de Bogota avec une masse inferieure.

De son côté Air France indique avoir déjà mis en place des limitations carburants et passagers. C’est 9 tonnes de kérosène en moins et pas plus de 220 passagers en fonction de la météo et du fret en soute.

Du côté du SPAF, syndicat de pilotes Air France on indique :

Des avions ont décollé avec plus de 250 passagers cet été.

Air France se défend en indiquant que le problème ne vient pas d’Air France ou des autres compagnies allant à Bogota mais de l’Airbus A340 lui-même. Un peu comme pour le crash de l’AF447, la compagnie aérienne bote en touche en indiquant qu’il existe un delta entre :

Les règles de certification (des avions) et la réalité de l’exploitation.

Le juge des référés a prévu une audience d’étape le 18 décembre, à suivre donc…

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