Le 30 septembre dernier l’Airbus A380 qui devait relier Paris à Los Angeles a perdu un moteur en vol pendant la phase de croisière. La soufflante, partie avant du moteur aussi appelée partie froide, s’est subitement détachée emportant avec elle les lèvres et projetant des éclats sur la voilure de l’appareil.
Selon une source citée par Europe 1 l’enquête en cours n’a pas permise de trouver quoi que ce soit pour expliquer l’incident grave dont l’Airbus A380, avec 497 passagers et 24 membres d’équipage, a été victime ce jour-là. Apres analyse du FDR (Flight Data Recorder) il semblerait que la rupture ait eu lieu :
sans signe précurseur sur les instruments de bord ». « Il n’y a eu aucun paramètre anormal de pression ou de température avant cette rupture.
L’appareil devrait être rapatrié vers la fin du mois d’octobre avec un moteur neuf ou un moteur ne fonctionnant pas qui servirait uniquement à assurer l’équilibre de l’appareil. Si certains avions sont capables de voler en ayant un moteur physiquement absent, comme le Boeing 747, l’Airbus A380 n’a semble-t-il pas cette capacité.
Pour le moment c’est donc le flou le plus total concernant les causes de cette rupture en vol. Un pilote a indiqué :
On constate que la partie dite froide du réacteur s’est détachée de la partie chaude qui assure la poussée du réacteur. Ça ne doit pas arriver !
Il est clair que cela ne doit pas arriver, tout comme des éclats qui viennent percuter la cellule après l’explosion. Cela fait d’ailleurs partie des tests de certification du moteur et il semblerait que dans le cas présent il y a un réel problème de ce côté.